17:17 pm
26 juin 2013
Bon, ça faisait très très trèèèèèès longtemps qu'on avait pas lancé un Talk Back ici mais l'occasion est trop belle pour ne pas le faire : parlons de cette nouvelle petite merveille de chez SONY Pictures Animation qu'est The Mitchells Vs The Machines !
Comme d'habitude, on commence par un petit Trailer qui va bien...
(Désolé, y'a pas de VOSTF dispo... )
Alors... Bah oui, comme vous pouvez le voir, dans le Trailer pourtant 100% officiel de Sony, le film s'appelle Connected et devait sortir au Cinéma le 23 Octobre 2020... Mais ça c'était avant, hein ! Depuis, il s'est passé des trucs... Vous savez... Des trucs quoi...
Précision, pour le titre, au départ le projet s'appelait vraiment The Mitchells Vs The Machines, mais au final SONY ont évolué vers Connected pour curieusement revenir sur le titre original une fois qu'il a été décidé qu'il irait sur Netflix... Donc, on pourrait en conclure que le titre original ne leur plaisait pas pour une sortie Grand Public au cinéma mais que pour une diffusion sur Netflix c'était pas grave ? J'ai zéro preuve que ça s'est passé comme ça et c'est un peu une théorie Bullshit mais je l'aime bien, parce que c'est actuellement tellement le bordel entre Hollywood et la SVOD que c'est quelque part plutôt crédible comme stupide cheminement d'idée.
A noter que si le film a récupéré le titre d'origine, encore plus bizarrement, le livre tiré du film lui s'appelle toujours Connected ! Parti en impression trop tôt ? Du coup ils sont obligé maintenant de précisé le lien dans la Com, ce qui est très drôle.
Aussi, désolé pour les non-anglophone mais je ne vous mettrais pas la Bande-Annonce Netflix en VF parce que franchement j'en ai ras-le-bol des Bande-Annonces qui spoilent plein de moments qui sont sensés être vécu dans le contexte du film et qui gâchent la surprise de certaines scènes ! Le pire c'est que le Trailer de SONY, lui, est impec de ce côté là : il donne envie sans en montrer trop, comme quoi c'est parfaitement possible !
Enfin bref, le film a eu un parcours assez mouvementé avant d'arriver sur Netflix... Et effectivement, comme beaucoup de gens (y compris l'équipe du film qui passe sont temps sur les réseaux sociaux à dire qu'il faut le regarder sur « le plus grand écran à votre disposition »), je pense qu'il aurait largement mérité de sortir au cinéma...
Mais bon, en même temps le film était prêt depuis des mois, nos cinémas à nous ne sont toujours pas ouvert et ceux des USA commencent à peine à être assez ouvert pour revenir à des scores Box Office corrects, donc on peut comprendre qu'au final SONY ait choisi l'option Netflix. Le Bémol c'est que s'il était sorti au cinéma, on aurait eu le film sur Netflix d'ici 2 ans mais entre temps la sortie Bluray... Là j'espère que malgré l'Exclu Netflix, SONY nous a prévu quelque chose de ce côté, parce que ça serait franchement criminel que ce film n'ait pas de sortie physique en Europe...
Allez, assez parlé du côté Com / Business, passons au film lui même.
C'est une histoire très sympa et un sacré délire visuel qui a le mérite de prouver qu'on est très très loin d'avoir fait le tour des possibilités qu'offre l'animation moderne.
Commençons par le côté technique. Vous remarquerez que je parle bien ici d'animation en général, et pas juste d'animation 3D... Car oui, c'est à la base un film d'animation 3D, mais pas seulement : l'équipe exploite autant de l'animation 3D que 2D que de l'intégration vidéo et j'en passe ! La 3D sert de base pour coller autant de stickers de n'importe quoi par dessus, de façon fouillis et délirante MAIS jamais gratuitement ni au hasard : tout a parfaitement sa place dans la composition de l'image et dans les idées, le ressenti que ça exprime,... L'action du film est assez largement vécue à travers le regard de l'héroïne, Katie Mitchell, qui a sa propre vision coloré et un brin bordélique du Monde.
Pensez quand même que ce qui semble parfois exploser visuellement dans tous les sens, a pourtant été conçu au millimètre par l'équipe de Design dirigée par Lindsey Olivares, dont vous pouvez retrouver une interview sur Cartoon Brew, et qui a mis très certainement beaucoup d'elle même dans ce rendu final.
Après, c'était un festival de créativité : du moment que ça allait dans le sens du film et que le résultat était efficace, tout le monde pouvait y mettre son petit grain...
Pour comprendre ça, il suffit de voir à quel point les différents artistes sur les réseaux sociaux le lâchent pour montrer ce qu'ils ont fait de leur côté, avec l'accord de la prod, qui a parfaitement compris que c'était un plus en matière de Com (un peu ce qu'on a vécu avec Spiderman into the Spiderverse, du même studio).
https://twitter.com/AliceLemma/status/1388947740592201728?s=20
https://twitter.com/NickTyson/status/1389079940860026886?s=20
https://twitter.com/jmurfish/status/1388886003138531331?s=20
https://twitter.com/lilynishita/status/1388578212616101888?s=20
https://twitter.com/KonstadAlex/status/1388588670064549889?s=20
Et ça ce ne sont que quelques exemples parmi tout ce qui circule actuellement...
Résultat, on sent à quel point ce film a été fait avec le cœur (et les tripes). C'est le genre de chose que je ne dis jamais à la légère, parce que je déteste la Machine à Bullshit d'Hollywood ou tout le monde dit toujours à quel point ça a été « formidable » de travailler avec machin ou bidule sur tel ou tel truc... Ce genre de chose la se ressent, y'a en général pas besoin de le dire (et y'a aussi des façon de le dire qui sonnent creux). Ici, clairement, on sent qu'ils se sont éclatés.
(Alors attention, ça ne veut pas dire que ça a dû être marrant tous les jours : certaines séquences ou même certains plans ont dû faire souffrir leur lot de Staff, mais je pense que c'était en connaissance de cause et avec la volonté de sortir le meilleur résultat possible derrière, que ce soit en terme créatif ou en terme d'efficacité narrative)
Je vais arrêter la pour le côté technique, mais si vous avez des questions à ce sujet et que je peux y répondre avec mes propres connaissances, ça sera avec plaisir.
Avant de passer à l'histoire elle même, je vous mets un dernier petit truc pour ceux que ça intéresse : une interview de Mike Rianda, le réalisateur du film (Mais je vous conseille de voir le film avant, c'est toujours mieux).
Voyons maintenant un peu l'histoire en elle-même, sans rentrer dans les détails pour ne pas Spoil les choses les plus importantes.
Alors, déjà adressons quelques inquiétudes que pouvaient avoir certaines personnes avant le film : le fait que ce soit sans doute un film trop générationnel, s'adressant principalement aux jeunes, Geek, Otaku, branchés Tech, Nerds, etc... Ou a l'inverse total un film qui va se moquer de notre génération internet actuelle, en mode Boomer qui va vouloir prouver que c'était mieux avant.
Et bien ce n'est aucun des deux : c'est le meilleur des deux en même temps. C'est très clairement un film inter-générationnel dans le sens ou on va explorer le pour et le contre dans ce qui était avant et ce qui est maintenant... En n'oubliant surtout pas le CONTRE parce que c'est un peu comme ça qu'on lance le moteur d'un film pareil. On part sur les incompréhensions, les choix personnels, les décision parfois hasardeuses, aux conséquence souvent prévisibles sauf que « Mais non, ça peut pas merder ! Pas d'inquiétudes ! » (mais oui, bien sûr, c'est ça... ).
Dans ce film, et surtout dans cette famille (inspirée de la famille du réalisateur), tous ont leur propre petit Monde : le Monde de Katie, artistique barré, un peu (beaucoup) brouillon, mais aussi très moderne (dans les outils permettant de donner vie à ses idées, de poursuivre ses rêves) ; celui d'Aaron, son petit frère (doublé par le Réalisateur, si si !), peuplé de dinosaures et d'insécurités chroniques envers certaines choses ; celui de Rick, le père, très manuel, très Technophobe, et complètement perdu dans notre époque actuelle (surtout en ce qui concerne le sujet de « comprendre sa fille ») ; et bien sur celui de Linda, la maman, la diplomate de service qui fait absolument tout ce qu'elle peut pour que ça colle dans la famille (et le voisinage) contre vents et marées (une maman quoi... ).
Du coup, c'est assez facile de se rapprocher d'un personnage ou d'un autre parce que même si vous n'êtes pas à 100% du même calibre, vous connaissez fatalement quelqu'un qui s'en approche (peut être pas dans ces extrêmes mais sans doute pas loin... ).
L'Univers dans lequel les Mitchells évoluent est certes une version ultra-satirique du notre mais malheureusement pas assez pour qu'on ne puisse pas se dire que... Ouais, ça rappelle un paquet de choses parfaitement vraies. Le spectre de la comédie peut faire ressortir des éléments de notre vie technologique trépidante qui paraîtraient à certains assez banales et peu digne d'intérêt, ou totalement incompréhensibles, comme quelque chose de finalement assez concret et... Drôle dans le film, mais assez flippante dans la réalité quand on y pense bien.
En gros, les Mitchells n'ont rien demander à personne et avaient déjà assez de problèmes comme ça dans leur coins, mais vont devoir faire face à la version de Robot Apocalypse la plus méritée par l'humanité qu'il soit (sérieux, si un jours ça arrive, ça ne sera pas Skynet, c'est trop intelligent comme concept ).
Dans tous les cas, le film est autant une histoire de famille qu'un délire SF Apocalyptique rigolo. Les deux vont ensemble car l'un s'alimente de l'autre, et c'est justement l'un des facteurs les plus efficace de cette narration : voir une famille ultra-chaotique mais très attachante affronter le plus gros problème qu'il soit dans leur trop longue liste de problèmes quotidiens.
Je rajouterais aussi que c'est un film bourré de potentielles répliques cultes, et tellement riche visuellement que vous pourrez sans problème le regarder un milliard de fois et continuer à trouver des trucs nouveaux dedans. Il possède donc tous les éléments du film culte barré qu'il mérite de devenir.
Sans oublier Doug. Très important, Doug. C'est toujours un plus quand y'a Doug...
https://twitter.com/SonyAnimation/status/1388584006984208386?s=20
https://twitter.com/itsdougthepug/status/1388972185067343876?s=20
Et maintenant, c'est à vous !
~
Les règles d'un bon Talk Back :
- Parlez de tous les points positifs et négatifs que vous avez vu, ne vous contentez pas de "j'ai bien aimé" ou "c'était nul".
- PAS DE SPOIL. Si vous avez besoin de parler d'un des passages du film pour votre argumentaire, vous avez un outils Spoiler pour cacher votre texte.
17:11 pm
26 juin 2013
Bon, au bout d'une semaine je suis quand même très étonné du manque total de Post dans ce Topic... Pourtant c'est pas comme si les gens n'avaient pas vu le film depuis l'ouverture du Talk Back...
https://twitter.com/cartoonbrew/status/1391826044890533889?s=20
Oui, vous avez bien lu : il est N°1 des films visionnés sur Netflix aux USA depuis 10 jours, et même N°1 mondial depuis maintenant une semaine non-stop !
Et on continue d'avoir un festival d'infos et de Behind the Scene, ou autre Making Of, interview, Podcast...
Genre : Le Réa qui fait lui même les vidéos de référence pour l'animation.
https://twitter.com/NickTyson/status/1389618602261684225?s=20
Ou alors qui explique que si vous êtes malin (et très patient), vous pouvez carrément décrypter le language des Robots dans tous le film en partant de ce qui est déjà traduit à l'écran.
https://twitter.com/michaelrianda/status/1389378548213817347?s=20
On découvre même qu'il existe une version Story-Board / Animatique d'une fin alternative du film.
https://twitter.com/billybobmartinz/status/1389389874210377729?s=20
Et, comme je le disais plus haut, des tonnes de vidéos !
Une petite vidéo sur les techniques d'animation et de rendu (6min).
~
Une interview Collider du Réa, Mike Rianda, et des producteurs, Phil Lord & Chris Miller (38min).
~
Une autre interview de Mike Rianda sur Inbtwn Animation Fest (40min).
~
L'épisode 25 de Creative Block, toujours avec Mike Rianda (1h45 ! )
Tout ça c'est ce que vous pouvez déjà trouver à regarder, et c'est sans parlé de tout un tas d'autres contenus, idées, messages qu'on peut découvrir dans le film lui même et qui méritent largement qu'on en discute... Mais bon, très sincèrement de mon côté ça m'amuse moyen de faire un monologue, sinon j'aurais ouvert un Blog et pas un Forum, hein...
Donc faites pas vos timides !
16:12 pm
26 juin 2013
Euh... Le temps passe et je suis toujours aussi étonné de voir cette absence totale de réaction, avis, question, enthousiasme... pour The Mitchells Vs The Machine. Sincèrement c'est triste, surtout quand on voit à quel point le film mérite vraiment qu'on en parle, qu'on l'épluche, qu'on le décortique sous tous les angles. Mais pour le moment, ça a pas l'air de motiver les foules...
Bon bin du coup de mon côte je vais quand même alimenter encore le truc, on sait jamais.
Alors voici :
- Une Interview du Réalisateur, Mike Rianda, toujours sur AWN.
Mike qui est aussi très actif sur les Réseaux Sociaux et distribue à tour de bras des séquences inédites qui prouvent qu'avant d'arriver au résultat final, le film est passé par bien des étapes de délires scénaristique, parfois assez osés...
- Une entrée en la matière totalement différente :
https://twitter.com/michaelrianda/status/1395925308507791364?s=20
- Un début de Robot Apocalypse pas vraiment pour les enfants :
https://twitter.com/michaelrianda/status/1395151060734414850?s=20
Sinon, dans les autres News dispo, les derniers chiffres de son succès que j'ai vu passer signalent que le film est resté n°1 toutes catégories sur Netflix aux USA et qu'il aura finalement tenu la place de n°1 mondial pendant 9 jours. On aura sans doute plus tard des chiffres plus précis concernant le nombre d'abonnés ayant vu le film sur les 209 millions de Netflix, mais à mon avis on est face à un film qui aurait sans doute fait 800-900 millions de $ au Box Office mondial s'il était sorti au cinéma.
10:27 am
26 juin 2013
Sinon, catégorie performance, on en sait maintenant un peu plus : le film aurait été vu par 53 millions de foyers abonnés à Netflix lors de ses 28 premiers jours ! C'est assez énorme ! Pour comparaison, je rappelle que Klaus était à 30 millions de son côté. Et si on tente de transformer ça en public cinéma, il faut se dire que ça correspond en gros à un Box Office mondial de 750-850 millions de $ (partant du fait qu'un Foyer représente 1-3 personnes).
8:30 am
26 juin 2013
Et pendant ce temps là, y'a des gens qui continuent de parler de dinosaures dans leur coin...
https://twitter.com/SonyAnimation/status/1453896868576985092?s=20
Ce qui nous permet de découvrir la masse infernale de véritables Easter Eggs planqué dans le film ! (et c'est pas des conneries Corporate en mode "placement de produit / licence", pour une fois.)
21:51 pm
26 juin 2013
Pendant ce temps, les dinosaures fêtent Thanksgiving en famille...
https://twitter.com/SonyAnimation/status/1463930488079400970?s=20
11:45 am
26 juin 2013
KATIE VISION ! (Je ne m'en lasserais jamais ! )
https://twitter.com/lindseyolivares/status/1468696859312984066?s=20
15:43 pm
26 juin 2013
La pub de Katie pour la super édition DVD / Bluray avec 3h de bonus !
https://twitter.com/michaelrianda/status/1471486863454072834?s=20
12:08 pm
26 juin 2013
Non d'un Dinosaure !
Pour Noël, Netflix / SONY ont mis online TOUT L'ARTBOOK DES MITCHELLS VS LES MACHINES !!
10:44 am
26 juin 2013
Cette fois je rajoute une vidéo postée par Netflix d'une discussion entre la Team du film Les Mitchells contre les Machines et nul autre que Guillermo del Toro !
11:39 am
26 juin 2013
Question idiote, réponse...
https://twitter.com/michaelrianda/status/1499454246135091207?s=20
12:00 pm
3 octobre 2018
J'ai vu le film y a un bail donc mes souvenirs ne sont pas forcément des plus frais (raison de plus pour le revisionner plus tard)... Mais en toute honnêteté, c'est un de mes films préférés actuellement. En partie grâce aux Mitchells et, en énorme partie, grâce à Katie. Je vais me concentrer sur elle pour ce premier post, parce que c'est important.
Je m'explique: Katie est, pour moi, le type de personnage principal dont on manquait. C'est un personnage féminin, non sexualisé (0 male gaze ou stéréotype de genre, et ça, on aime) qui incarne beaucoup de choses sans pour autant apporter un jugement de valeur avec. Parce que, faut pas se leurrer, souvent quand un personnage est censé être l'outsider de service, c'est plus pour le pointer du doigt ou pour le racheter aux yeux du monde de manière pas très subtile. Et parfois, c'est pas un outsider du tout, c'est juste pour faire genre que le perso est un peu différent. Ce qui est bien avec Katie, c'est qu'elle est avant tout elle-même, elle n'est pas là pour remplir un quota particulier et les étiquettes qu'on pourrait lui coller font juste partie d'elle sans qu'aucune ne fasse son identité à elle seule. C'est à mon sens ce qui fait qu'on s'identifie facilement à elle.
Je n'ai pas fait de sondage mais je pense sincèrement que la scène où Katie parle de son enfance, et de sa grande passion, a fait chavirer le cœur de pas mal de geek/nerd/otaku. J'étais à deux doigts de chouiner en voyant que le personnage principal d'un film sur le thème de la famille avait des points communs avec moi au niveau du vécu. C'est assez rare pour le souligner.
Et justement, en parlant de vécu et d'étiquettes: LET'S TALK ABOUT QUEERNESS!
Petit point définition d'abord: Queerness ou le fait d'être queer, kézako? Et bien, selon le Petit Robert, une personne queer est une personne dont l'orientation ou l'identité sexuelle ne correspond pas aux modèles dominants. On peut aussi préférer l'acronyme LGBTQIAA+ ou LGBT+, mais globalement ça englobe à peu près les mêmes populations. Il y a toujours des nuances mais, même en tant que concernée, je ne les ai pas toutes donc on peut s'arrêter pour l'introduction.
Sinon, le rapport avec le film? Bah Katie est ouvertement queer. (C'est présent dans les premières minutes du film si on a les références donc cette information n'est pas un spoil.)
À noter que ce n'est pas une simple interprétation de ma part, puisque même le réalisateur du film l'a confirmé! D'autant que contrairement à ce que fait Disney, je ne me souviens pas que ce soit parti sur queer-baiting (donc faire croire qu'on va mettre du contenu queer dans un média pour rameuter les personnes concernées et les faire consommer - traduisons ça par de attrape-queer. Bien entendu, cette pratique équivaut un -12 de moralité. ). Pour le coup, Sony et l'équipe des Mitchells étaient sincères dans leur démarche, et ça fait plaisir!
When our LGBTQIA+ crew talked about how meaningful it would be for Katie to be confirmed as queer on screen, we worked with them to make it feel authentic.
We didn't set up a big meeting with the studio + ask permission we just put it in the movie. pic.twitter.com/UVIt7TBAqb
— Michael Rianda (@michaelrianda) March 22, 2022
Et oui! Notre adorable Katie est queer et a même un love interest - que j'adore personnellement. Il se peut que certaines personnes n'est pas remarqué, et avec le recul, ça peut se comprendre. L'orientation sexuelle et/ou romantique de Katie n'est pas un sujet prédominant dans le film. Sa famille est au courant et il n'y aucun drama par rapport à ça. Comme ça devrait être partout au final, Katie est libre d'aimer qui elle veut.
D'ailleurs le réalisateur en a parlé dans un podcast et c'est juste trop mignon de voir autant de soutien sur une prod' pour cette communauté.
#MitchellsvstheMachines is nominated at the #Oscars for #BestAnimatedFeature & writer/director @MichaelRianda joins @SKolinsk & me on the #CulturePopPodcast to talk about it. @MitchellsVs @SonyAnimation @Netflix
Apple https://t.co/bVk0oerTmn
Spotify https://t.co/pWeO0gQUSh pic.twitter.com/A8fJgTKUYy— Steve Mason (@VeniceMase) March 23, 2022
Soutien qui ne se limite pas au contenu du film puisque le compte Twitter The Mitchells vs The Machines a pris position sur le texte (maintenant devenue une loi ) Don't Say Gay qui a été passé en Floride. Le tout en démontrant encore une fois que ce film est tout en détails aussi subtils et choupi les uns que les autres.
Who's in? ❤️ #JustSayGay pic.twitter.com/ioQXzBua3X
— The Mitchells vs. The Machines (@MitchellsMovie) March 22, 2022
On y voit d'ailleurs le love interest de Katie, Jade, qui est donc queer et racisée. Un rappel constant que la représentation, même dans le plus petit détail, c'est crucial.
Voilà, c'était mon premier post sur un Talk Back! Je ne suis pas objective du tout mais je suis contente d'avoir enfin osé aborder un des sujets qui m'a touché dans le film. Je vais sans doute le revoir pour revenir parler des relations entre les personnages qui sont super bien écrites (et animées) mais chaque chose en son temps.
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