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Review : Fune wo Amu
[Anime Review]
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24 novembre 2016
19:13 pm
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Gribouille
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14 octobre 2015
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∼ Fune wo Amu ∼

Genre : Littérature, SOL, Romance

Note Technique :

Character design :

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Backgrounds :

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Animation :

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Histoire :

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"The Great Passage" est le nom d'un dictionnaire, un projet mené depuis quelques temps par Kouhei Araki et Tomosuke Matsumoto qui se trouve mis en péril avec l'approche de la retraite. L'élaboration d'un dictionnaire étant particulièrement longue (plus d'une dizaine d'années), Kouhei Araki se met en tête de trouver un homme talentueux qui reprendra leur volonté. Cet homme s'avèrera être Majime Mitsuya. Un vendeur d'un autre département à la personnalité coincée, dos courbée et timide mais étrangement passionné. Nous suivons son entrée dans le département des dictionnaires, sa découverte de ce monde si particulier mais aussi la manière dont ce monde et ses occupants vont le changer petit à petit alors que la romance le guette au plus près de chez lui.

Épisodes disponibles : 6/11 chez tonton..  Ou chez Amazon qui a pris les droits à l'international. ******

arrow-curve-000-left_pngChez Tonton

Intérêt Global : 

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Vous pouvez utiliser ce post pour nous livrer vos impressions sur la série, discuter du Plot, etc. Si vous avez peur de spoiler les gens, n'Hésitez pas à vous servir de l'option Spoiler disponible dans les outils. smile

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Ice Cream ; Chroniqueur sur Vaikarona | Présent sur Twitter | Et ailleurs.. ; I Scream

24 novembre 2016
23:31 pm
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Gribouille
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14 octobre 2015
sp_UserOfflineSmall Offline

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Voici une nouvelle série qui échappe au simulcast français à cause du grand méchant Amazon (ça commence à devenir agaçant) qui prend les droits à l'international sans en faire profiter la France.

Du coup au lieu d'attendre qu'une offre légale se manifeste enfin en France (Amazon prime ne devrait plus tarder à débarquer), matons la série chez d'autres grands méchants, le fansub, qui, comme Marco-sensei aime bien le rappeler, souligne régulièrement les failles à panser d'un simulcast pas encore au point.

La série dont je veux vous parler en vaut la peine. Je n'ai pas besoin d'en dire plus pour justifier le fait que je m'y prenne aussi tard mais que je m'y prenne quand même pour la commenter. Fune wo amu m'a surpris très agréablement et je n'avais pas envie de me taire dessus : aussi bien parce qu'elle sort du lot que pour tout le charme que semble contenir la série.

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______________________

Majime Mitsuya est bien grand. Sa carrure en fait quelqu'un de relativement impressionnant et l'habit du salaryman lui va à merveille.

Malheureusement le dos vouté, les lunettes de bibliothécaire, le regard fatigué et les cheveux en désordre viennent contredire sans élégance la description élogieuse qu'on pourrait tenter de lui faire. Majime Mitsuya est un amoureux des livres, sa chambre en est un témoignage, mais ce n'est pas tout. Majime Mitsuya est un personnage bien particulier, timide mais pensif, perdu dans son monde tout en étant perpétuellement confronté à ses difficultés à s'exprimer.

Lorsque Monsieur Araki, guidé par les ragots de son camarade de travail, part à la recherche de Majime, il découvre un profil intéressant : aussi bien en lui-même que pour la tâche qu'il cherche à faire accomplir. Celui-ci veut l'impliquer dans la création d'un dictionnaire unique en son genre nommé The Great Passage. 

Fune wo amu se présente de manière assez classique, comme pourrait le faire n'importe quel shonen ; sauf que ce n'est pas un shonen. Un personnage en difficulté va rencontrer une opportunité qui va changer sa vie définitivement. Bien qu'il n'y ait rien de fantastique ou d'extraordinaire dans la création d'un dictionnaire, le ton de la série, la musique et la mise en scène font tout pour vous le faire croire, quitte à ce que ce soit difficile à avaler. Le virage que va prendre Majime est grand et formidable.

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Je ne pense pas me tromper si j'affirme que peu de gens sont passionnés par les dictionnaires. Même en étant confronté toute la journée à des dicos en philosophie, la création de dictionnaire n'est pas quelque chose qui me fascine. Heureusement Fune wo Amu passionne et traite le sujet sans jamais être lourd. Les 3 premiers épisodes se passent essentiellement au bureau et présentent en toute simplicité les tâches dans la création d'un dictionnaire. Chaque épisode contient en plus, un petit intermède amusant de quelques secondes pour expliquer avec des mascottes dico un point particulier dans le monde des dictionnaires.

Fune wo Amu a ainsi presque un ton irréaliste. La passion qui dévore les personnages principaux n'a presque rien de crédible mais est tellement charmante qu'on en craque volontiers. En réalité la réalisation de Toshimasa Kuroyanagi (Shounen Hollywood: Holly Stage for 49, Sukitte Ii na yo.: Dareka ga,...) est maladroite : pleine de bonnes intentions mais incapable d'exprimer avec subtilités l'émotion qui fait mouvoir ses personnages quand ils parlent de l'édition de dictionnaire. Pour rajouter une couche, les compositions de Yoshihiro Ike (Cobra, Ergo Proxy, Asura, Kuroko no Basket,..) sont étrangement épiques et inadaptées aux moments qu'ils illustrent.

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C'est pourtant ce décalage constant entre le sujet et le traitement du sujet qui rend Fune wo Amu si attachant. Au moment Majime entre au département, on a l'impression d'entrer dans un nouveau monde ; quand celui-ci tombe amoureux le temps semble s'arrêter pour tous. Il n'y a sans doute pas que de la maladresse et pourtant libre à vous de décider si ça passe pour vous ou non.

Fune wo Amu a cependant de nombreux arguments en sa faveur. Cette histoire qui pourrait paraitre ennuyeux est enveloppé dans un duvet bien confortable  : une animation se lâche pendant que le doublage fait appel au gratin des seiyuus : Maaya Sakamoto, Takahiro Sakurai, Hiroshi Kamiya, Tetsuo Kaneo,... La série accorde une bonne importance aux détails, à la manière dont les personnages se déplacent et traduisent leurs personnalités ; comment les hésitations orales et les pensées entrecoupent les dialogues et rendent le tout agréable. Au final difficile de s'ennuyer malgré le rythme, les épisodes passent en un clin d'oeil.

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Ainsi le 3e épisode est loin de me combler. J'attends beaucoup du début de romance qui est loin d'être abordé légèrement. A l'inverse j'espère que l'histoire ira plus en profondeur encore dans la construction d'un dictionnaire tout en se retenant d'être inutilement compliqué mais aussi afin d'éviter le côté superficiel et général des premières minutes.

J'ai d'ores et déjà envie de vous conseiller Fune wo Amu, j'espère et je crois que la suite ne me fera pas dire le contraire. Cependant, juste histoire d'être pointilleux, je reviendrai donner mon avis dans quelques jours pour le 6e, le 9e et ultime 11e épisode de cette série.

A bientôt.Enregistrer

Ice Cream ; Chroniqueur sur Vaikarona | Présent sur Twitter | Et ailleurs.. ; I Scream

22 décembre 2016
22:15 pm
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sp_UserOfflineSmall Offline

Yaho ! Ca vous dit de parler de Fune wo Amu ?

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Lorsque nous nous étions laissé, notre personnage principal, Mitsuya Majime, continuait à découvrir le monde fantastique des dictionnaires. Le temps ne s'arrête pas et les courtes ellipses nous donnent l'occasion de voir Mitsuya se donnant à fond dans des tâches qu'il répète mieux que son aîné Masashi Nishioka.

Ce dernier est d'ailleurs au centre de l'intrigue d'un épisode 4, malheureusement moins réussi que les précédents. Moins soigné, moins spectaculaire, mal rythmé avec des plans moins à même de transmettre quelque chose ; l'épisode 4 reste tout de même assez intéressant. Masashi qui apparaissait comme un fin prétentieux dans le 1er épisode avait progressivement gagné en densité et celui-ci se consacre entièrement au malaise et aux désirs en conflit qui l'habitent : il ne raffole pas de son poste, il est loin d'être doué pour celui-ci, il se plaint mais l'arrivée de notre personnage principal chamboule sa vision des choses. On y découvre enfin son rapport avec sa compagne, leur relation met davantage à jour sa personnalité, ce que l'uniforme cachait au travail. Enfin, Mitsuya revient sur le devant en compagnie de son coup de foudre au clair de lune, la jeune et dynamique Kaguya pour quelques minutes enrobés de niaiserie et de charme.

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L'un des problèmes de Fune wo Amu est sa tendance à parler sans limites avec une passion incommensurable qui ne semble pas appartenir à ses personnages. Chacun d'entre eux s'exprime en généralité sur la vie et sur leur travail, décrit son entourage avec une poésie qui parait tout sauf spontané. Tomosuke Matsumoto, l'ancien du bureau ne parle ainsi qu'en propos moralisateurs et voulues comme sages mais ses paroles ne lui appartiennent pas : il parait presque habité par un esprit shonen décadent qui trouverait dans les dictionnaires la vérité ultime à toute chose. Ca n'empêche pas Fune wo Amu d'être extrêmement appréciable et l'un de mes coups de coeur de la saison mais.. pour faire une comparaison.. cette tendance à parler en généralité me fait penser aux pouvoirs dans les séries de sport comme Eyeshield 21 ou Kuroko no Basket. Ca donne une certaine apparence, un peu faussée des sports qu'ils représentent mais avec un certain charme.

Les épisodes 5 et 6 n'ont heureusement pas autant le même problème. Tomosuke Matsumoto n'a plus autant de temps de parole et le fait que l'histoire se centre sur l'intérêt amoureux de Mitsuya (ou Micchan pour les intimes) permet à la réalisation de jouer davantage sur les regards, les émotions plutôt que sur la tendance bavarde du bureau des dictionnaires. On ne quitte cependant pas Masashi des yeux, qui reste assez important vu son rôle dans les évènements en cours. 

Ces épisodes mettent davantage en lumière la situation particulière du milieu de l'édition de dictionnaires, quelque chose d'à part dans une maison d'édition mais plus qu'essentiel. La manière d'aborder ce problème semble cependant aussi souligner de grandes différences avec nos systèmes. Quand les dictionnaires sont généralement à la charge d'une maison édition spécialisée en France, les groupes qui éditent des dictionnaires au Japon ne sont que des fragments de grandes maisons d'édition colossales. Maisons que vous connaissez sans doute, vu leur emprise jusque dans l'animation avec notamment Kadokawa pour ne citer que la plus connue. Bien entendu qui dit grands groupes dit également hiérarchie compliquée et pesante. Une petite pensée à Masashi qui se prend tout dans la gueule après toutes les initiatives qu'il a entrepris pour The Great Passage.

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Le dernier aspect et le principal de l'épisode 6 c'est donc l'histoire personnelle de Micchan, apprenant à prendre des initiatives, comprenant qu'il risque beaucoup s'il ne se prend pas en main et, motivé par ses collègues, qui se laisse embarquer dans une histoire d'amour plutôt craquante et qui ne traine pas. Vu cependant la vitesse à laquelle leur relation s'est développé je suis infiniment plus curieux de savoir ce qu l'autre partie de la série peut nous livrer comme histoire et comment la romance de couple sera géré. J'ai hâte.

 

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Ice Cream ; Chroniqueur sur Vaikarona | Présent sur Twitter | Et ailleurs.. ; I Scream

30 décembre 2016
19:35 pm
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Gribouille
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Je suis de retour une semaine plus tard et un semaine avant la fin de la review sur Fune wo Amu. Oui la série est déjà terminée mais accordez-moi ce petit temps, je ne suis pas aussi productif que je voudrais l'être :s.

Nous reprenons donc à l'épisode 7, un nouvel épisode centré sur Masashi Nishioka alors que son départ du département se fait de plus en plus imminent. Il y a durant l'épisode plusieurs ellipses de quelques mois ou la construction du dictionnaire avance péniblement avec les décisions anarchiques de la direction à faire réviser d'autres dictionnaires de manière aléatoire. Bien qu'intéressant , j'étais assez déçu sur le coup par l'impasse que faisait la série sur les débuts amoureux de Micchan et Kaguya. Il faut attendre la fin de l'épisode pour entendre, au détour d'une discussion, l'avancement discret de leur relation.

On est du coup assez loin des romances de shojo avançant à petits pas mais paradoxalement très proches de ce dont je vous avais parlé la semaine dernière. A savoir que Fune Wo Amu ne peut pas s'empêcher de se prendre pour un shonen sportif par moment. Musique épique, images flashback, plans dynamiques, doubleurs excités et voici l'instant de grâce de Masashi Nishioka qui s'apprête à faire un home-run petit tacle à une des contributeurs travaillant sur la construction du dictionnaire. On l'avait déjà vu auparavant avec son air assez hautain, celui-ci se montre plus agaçant que jamais, arrogant et insultant jusqu'à ce que Nishioka le recadre au dernier moment. Dur dur dur la vie d'éditeur. 

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Et voici que Fune Wo Amu prend une direction surprenante. Episode 8, le temps ne s'est pas contenté de passer, il a défilé aussi vite que possible pour se retrouver 13 ans plus tard. Les employés du département ont vieilli et ne sont même plus les mêmes : Monsieur Araki est parti à la retraite, Monsieur Matsumoto passe moins souvent et Masashi a depuis longtemps quitté le département. Il ne reste plus que Kaoru Sasaki, l'assistante, Majime Mitsuya, désormais chef du département, et ses cernes. La construction du dictionnaire a beaucoup avancé mais l'énorme temps qui s'est écoulé semble avoir été pénible. On approche des dernières phases avec notamment la recherche du papier et du livre dans lequel se trouvera le dictionnaire.

C'est dans ce contexte qu'une nouvelle employée rejoint le département, quittant celui des magazines de mode pour découvrir un monde qu'elle ne veut pas affronter. Midori Kishibe est loin d'être la fille la plus confiante mais elle est organisée et dotée d'un caractère de mule. Ne ratant pas une occasion de souffler ses inquiétudes ni de se prendre la tête sur sa situation. De quoi rappeler la situation de notre personnage principal mais en jolie femme. Malheureusement l'intégration n'est pas aussi aisée, Mitsuya est loin d'être le chef de département le plus accueillant au monde ni même le plus capable à mettre quelqu'un en confiance.

L'arrivée de Midori est plus qu'intéressante. Elle donne une nouvelle dimension aux personnages que nous connaissions (Masashi devient un sacré mentor, Kaoru plus amicale encore et Kaguya une épouse attentive et plus travailleuse que jamais) mais permet aussi à Fune Wo Amu de rester une introduction au monde des dictionnaires. C'est par son biais que nous continuons notre découverte de la fabrication des dictionnaires à un moment ou la finalisation semble imminente.

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Quand je regarde Fune Wo Amu, je repense à Glasslip qui aurait pu être intéressant si la série avait battu un tantinet au rythme de la verrerie ou travaille l'héroïne et non de sa romance fade et ennuyante. Fune Wo Amu organise tout son temps autour de la création du dictionnaire : les personnages vivent leur romances, ont un quotidien mais tout ceci est vu à travers le prime du métier.

Je ne critique pas à l'inverse les romances portés complètement sur l'amour mais le changement subtil de point de vue que fait Fune Wo Amu donne une saveur particulière, de la même manière qu'on découvrait les personnages de Kids on the Slope au rythme du jazz ambiant de la série. L'ellipse de 13 ans parait ainsi complètement naturelle, parce que la fabrication d'un dictionnaire prend du temps et qu'elle donne le temps aux personnages de vieillir...

... Tout en faisant appel à des gens de tout âge comme Midori qui au fur et à mesure de l'épisode 9 finit par s'acclimater au département, nous laissant même l'occasion d'entrevoir une possible romance mais surtout pour finir par la confronter aux mêmes problèmes que les autres membres du bureau dans un retournement de situation plus que déstabilisant aussi bien à l'image que pour l'histoire.

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Ice Cream ; Chroniqueur sur Vaikarona | Présent sur Twitter | Et ailleurs.. ; I Scream

17 janvier 2017
17:44 pm
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France
Gribouille
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14 octobre 2015
sp_UserOfflineSmall Offline

Le précédent épisode avait installé un compte à rebours des plus sinistres. On savait l'état de santé de Matsumoto de plus en plus mauvais mais sa récente hospitalisation avait gravé dans les actes de Mitsuya une certaine pression que le réalisateur ne manqua pas de faire ressentir. Le 9e épisode nous avait laissé avec un ultime avertissement, les mots tombaient et battaient les frayeurs d'un héros qui voulait finaliser fièrement 13 ans de création. Y arriverait-t-il à temps ?

Dans l'épisode 10, Mitsuya décide d'embaucher des stagiaires afin de faire une ultime vérification des 240 000 mots du dictionnaire. Pas le temps de se reposer, le département entre dans une phase presque euphorique, bondé de monde ou le labeur et la passion se déchainent pendant que se jouent en fond les morceaux toujours aussi spécialement épiques d'Ike Yoshihiro. On est alors bien loin du bureau vide que nous avions connu pendant les 2/3 de la série.

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Midori Kishibe, la jeune recrue se distingue complètement avec la fille timide sans assurance qu'elle semblait être lors de son transfert. Elle ne remplace pas Masashi Nishioka mais compense le caractère toujours aussi particulier de Mitsuya qui, paradoxalement, n'a jamais autant ressemblé à un chef de département que dans cet épisode. On revoit également d'autres têtes comme Araki Kouhei mais aussi Kaguya Hayashi que l'on n'avait vu que brièvement depuis l'éclipse.

Dans le même temps, le dictionnaire se concrétise de plus en plus avec la recherche du visuel, de la couverture mais aussi des démarches commerciales et recherche d'accessoires comme la mascotte bleu (qui n'est autre que l'un des mini-dico du sketch hebdomadaire au sein de la série) mais aussi, et de manière plus inattendue, l'idée qu'il faut déjà prévoir une 1re révision.

Et voilà que s'ouvre le bal funeste du dernier épisode. Plus sombre que les précédents, plus grave mais aussi plus cruel. Sans jouer sur les synonymes, Fune wo Amu arrive ici à prendre un recul formidable sur l'histoire qui nous a été raconté jusque ici, faire prendre du recul à ses personnages tout en les confrontant à l'avenir et à l'absence.

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Nous découvrons un Matsumoto un peu plus en forme pour un ultime discours aussi brillant que les précédents pendant que les indices se multiplient pour rappeler le rapprochement de l'échéance. Le dictionnaire n'est cependant pas finalisé et quand sonne la fin des vérifications on fête ceci comme une grande avancée. Le stress de Mitsuya se lit à plusieurs reprises et le dialogue qu'il tient avec Araki en quittant la maison de Matsumoto le fait sentir aussi fort que possible.

Malheureusement la mort de Matsumoto arrive avant la fin du dictionnaire, un simple coup de fil qui suffit à pétrifier les expressions de Mitsuya mais qu'il s'agisse d'un caractère japonais ou simplement de la volonté d'un département d'honorer un homme qui a consacré sa vie aux dictionnaires, l'équipe ne s'arrête pas de bosser. Il faudra attendre le soir, face à la seule personne avec qui il peut se permettre de craquer, pour voir le visage de Mitsuya se crisper à nouveau et exprimer à sa manière sa tristesse.

Le dictionnaire finit heureusement par être terminé et nous offre le recul dont je vous avais parlé plus tôt. La relation entre Mitsuya et Masashi est de nouveau remis en avant, ils ne sont plus exactement les mêmes mais se regardent avec la même habitude qu'ils avaient fini par acquérir à leurs débuts. Enfin en même temps que Midori entame peut-être sa romance, le département et ses relations se tournent vers l'avenir avec une œuvre accomplie dont ils peuvent être fiers.

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Fune wo Amu aura été une aventure remarquable. Clairement un ovni parmi les autres productions. Certes le sujet est déconcertant mais ce qui rend Fune wo Amu si spécial aura sans doute été sa manière de s'être approprié du sujet : d'avoir imaginé une histoire au rythme d'un dictionnaire, de voir toute la structure du récit dessiné entièrement autour de la création du livre. Si mes cours de philosophie consacrent une bonne partie à mettre l'accent sur les lexiques et la transmission de concepts dans l'histoire, jamais aucun texte ou cours ne m'avait fait ressentir de passion pour cette activité. En espérant ne pas me sentir seul, si vous me retrouvez à acheter un dictionnaire en début d'année ce ne sera sans doute pas sans influences. 

La série n'a pas manqué de bouches pour transmettre cette passion dans ces innombrables discours déchainés en amour. Aux limites du ridicule quand la musique s'emballait, cette belle histoire s'est révélé pourtant très efficace et est déjà l'un de mes coups de cœur de cette année 2016. Malheureusement avec la catastrophe qu'est le lancement d'Amazon Prime, je doute de la popularité de la série en France. J'espère me tromper mais dans tous les cas, je suis au moins sur que ce n'est pas la dernière fois que vous m'entendrez parler de Fune wo Amu. Car au final, quoiqu'on en dise, cette série avait de nombreux arguments pour elle en tant que réussite visuel, sonore, bien rythmé avec cette manière exquise de s'emporter pour défendre le monde des dictionnaires dans un ton romantique, charmant et palpitant.

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Note Finale :

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wlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngrate_info_star_png: On ne voit pas Midori assez longtemps !
wlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngrate_info_star_pngrate_info_star_png: Ok... C'est vrai que l'animation s'est cassé la gueule à 2 reprises.
wlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngwlemoticon-star_pngrate_info_star_pngrate_info_star_pngrate_info_star_png: Ces tirades shonen étaient au final assez perturbantes
wlemoticon-star_pngrate_info_star_pngrate_info_star_pngrate_info_star_pngrate_info_star_pngrate_info_star_pngrate_info_star_pngrate_info_star_pngrate_info_star_pngrate_info_star_png: Do you speak martian ?

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