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[REVIEW] + [SPOILER ALERT] Bioshock Infinite
2013 en 5 jeux: premier jeu
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Tags: Review
20 septembre 2013
18:42 pm
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Senior Gribouille
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5 septembre 2013
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2013 a été une année que je trouve personnellement particulièrement formidable en termes de jeux classés AAA (titres à gros budgets). Et tandis que la scène indépendante continue assez constamment sa progression, ces autres titres peinent souvent à se renouveler et même parfois à ne pas rentrer dans son budget: Aliens Colonial Marines notamment fait partie cette année des plus grosses déceptions!

Laissez moi donc vous proposer comment j'ai trouvé ces 5 jeux qui sont sortis tout au long de cette année et qui chacun ont apporté une pierre à l'édifice et qui permettent comme l'a dit Matt Lees de sortir de la période d'adolescence des jeux vidéo.

 

Bioshock, pour ceux qui ne sont pas bien renseignés sur le sujet ou qui n'ont eu l'occasion que d'en entendre parler, est une saga de jeux vidéo sortis sur PS3/360/PC développés par 2K/Irrational Games.

Son créateur Kevin Levine préconise depuis ses toutes premières oeuvres (System Shock) des histoires assez simples en apparence mais aspirant à agiter les méninges de son spectateur en l'exposant à des problématiques peu souvent bien exploitées dans les jeux vidéo.

Quand le premier Bioshock est sorti, ce fut une véritable révolution, tant en termes de direction artistique que de scénario. Plongé dans la cité sous-marine de Rapture dans les années 20, le jeu nous faisait traverser un train fantôme parsemé de totalitarisme, d'anarchisme et d'addiction. Et malgré l'absence de personnalité de notre héros, on s'identifiait énormément à lui et quand la fameux twist

"WOULD YOU KINDLY"

arrive, on sait qu'on est en train de vivre une très grosse expérience vidéoludique.

Je ne m'attarderai pas sur Bioshock 2, sur lequel beaucoup ont rouspété mais que je trouve particulièrement habile et évite subtilement la plupart des pièges qu'une telle suite aurait subis.

Et pendant que Gore Verbinsky se disputait avec les Majors pour adapter le phénomène en film, Ken Levine réfléchissait ardemment au prochain Bioshock durant les trois prochaines années.

 

C'est une review très détaillée que je vais faire ici et je compte établir quelques hypothèses pour montrer pourquoi le jeu est devenu ce qu'il est devenu le 26 mars 2013.

 

Bioshock Infinite a révélé son titre et son existence avec ce tout premier teaser:

Irrational frappe très fort et surprend agréablement les fans de la première heure. Car non! On ne retournera pas une troisième fois dans Rapture. C'est vrai on commençait à connaitre. Mais quelle idée peut bien être aussi ingénieuse qu'une cité sous-marine? Mais bien sûr! Une cité dans les airs!! GENIUS

C'est ainsi que commença l'attente des fans, convaincus d'emblée qu'il s'agira du meilleur Bioshock jamais fait.

Puis vint le second trailer, un premier gameplay:

 

 

Et là encore une fois les fans sont extatiques. L'ambiance est incroyable. Après les couloirs sombres plongés dans le noir et la rouille de Rapture, on arrive dans Colombia, des couleurs vives, belles, chaleureuses. Et malgré ce changement, la tension règne. La ville est pesante dans son apesanteur, les citoyens sont fous et malsains. Avec cette bande-annonce on assiste à une nouvelle forme de jeu-thriller où l'angoisse vient de quelque chose d'inexplicable. Il était difficile de définir d'où venait ce sentiment, alors que dans Rapture, les ficelles excellentes restaient visibles. Mais cette innovation prend fin dans le dernier tiers de la bande-annonce où l'on se retrouve dans un climat beaucoup plus Rapturesque. Irrational fait une rechute et bute sur les problèmes principaux qui viendront avec le développement.

 

On s'en fiche! On remonte la pente et on frappe encore plus fort avec cette nouvelle vidéo de gameplay:

 

Les personnages se développent, le rythme s'améliore, le gameplay dévoile ses possibilités et Irrational fait mouche. Quand j'ai vu ce trailer, c'est là que j'ai su que ce serait énorme sur la gameplay autant que sur la DA.

 

Et après quelques autres bandes-annonce extrêmement alléchantes et superbement montées. Le jeu sort.

Malgré tous ces beaux espoirs, Bioshock Infinite n'aura au final de Bioshock que le titre et la relation père-fille. Ce qui est déjà pas mal mais pas assez...

Ce que je trouve intéressent avec Bioshock Infinite c'est que l'on a assisté à deux phases: une première d'énorme frénésie d'exictation, puis une seconde où le public a jugé que c'était un jeu suffisamment intéressent et ambitieux pour se permettre d'être plus pointilleux à son égard.

 

Puisque je fais les choses dans l'ordre... Je vais d'abord mettre mon grain de sel sur la campagne marketing.Dans la saga Bioshock, c'est une campagne sans précédent. Vous l'avez sûrement constaté, je l'ai constaté. Bioshock Infinite était clairement ze AAA title of the year! Plus encore que The Last of Us ou Tomb Raider. Ca passait dans les journaux, à la télé et sur le web. Tout le monde a vu passer ce machin. Mais ce qui est très fort.... C'est la jaquette:

 

Image EnlargerImage Enlarger

 

2K avec Bioshock Infinite compte bien se payer un public beaucoup plus large que d'habitude, au grand mécontentement des fans de base qui n'ont pas hésité à rouspéter contre cette CodBox ridicule. Au point qu'Irrational a mis un second visu au dos de celui-ci, beaucoup plus design et dans le ton du jeu:

Image Enlarger

Et cette stratégie fonctionnera. Grâce à cette campagne et à l'absence de concurrence sérieuse autour du mois de la sortie, le jeu s'écoulera à près de 4 millions d'exemplaires jusqu'à aujourd'hui contre moins de 3 millions pour Bioshock 2. Et pour moi, quand il s'agit de faire croire à l'audience qu'ils achètent un COD alors qu'il s'agit d'un très bon jeu, je dis cool et je dis bien joué!

 

Toujours dans l’ordre, je vais dire ce que j'ai pensé du jeu le jour de sa sortie avant de me lancer dans une rétrospective (j'en fais une parce que je pense qu'en l’occurrence cela se justifie).

 

L'histoire de ce Bioshock s'apparente cette fois à quelque chose de plus Hollywoodesque alors qu’auparavant, on était simplement jetés dans ce merdier et découvrait tout par nous même. Ici, nous incarnons Booker DeWitt. Son but: "ramenez la fille et nous effacerons la dette". Qui est cette fille? Où va-t-on? A quoi sert cette clé avec une cage dessus? A quoi correspond ce code? Blablabla, bienvenue dans Colombia!

Nous voila propulsés à 1500 mètres d'altitude dans cette ville utopique, similaire en apparence à Rapture mais qui ne se révélera pas avoir le même but.

On va commencer par le plus évident: la direction artistique. Les lumières, les couleurs, l'architecture, le Character Design, tout s'assemble, tout est homogène. On se balade là dedans comme dans un musée, on va partout comme un petit enfant qui découvre Main Street à Disneyland. La ville brillante et steampunk, typique américaine des années 20 et le ciel immense comme troisième plan. Tout est superbe, dans le global comme dans le détail. Naviguer dans Colombia est un "guilty pleasure" absolument génial et tant pis si certaines textures sont bâclées, ça n'enlève rien à cette atmosphère et au coup de crayon des artistes exigeants d'Irrational Games.

Et comme si on en avait pas assez comme ça, vient s'ajouter une BO bien inspirée Bioshock. Mélangeant des parties symphoniques aussi vertigineuses que le climat, des chœurs sereins et paradoxalement angoissants, des petites parades sorties de nulle part et parfois temporellement incohérentes mais qui ajoutent tant de vie à Colombia (difficile d'oublier cette reprise de God Only Knowes 1920 style), pour finir sur une chanson originale emplie de sens et d'une beauté à l'égal d'Elizabeth: Will the Circle be Unbroken.

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Quant au gameplay, c'est du pur Bioshock, bourrin mais efficace. Les plasmid ont gagné en originalité et s'utilisent avec encore plus de fun. Les armes sont très équilibrées et méritent toutes le détour. Et ce système de montagnes russes est une innovation intéressante et jouissive qui permettent d'appréhender les batailles sous un autre angle. Le jeu se mêle à la narration de manière assez habile et Elizabeth n'a rien de cette pauvre pouffiasse de Resident Evil 4: elle est invincible et vous file des munitions. You have my permission to marry her!

Et après avoir visité plusieurs facettes de la ville, après 8 bonnes heures de jeu en normal, la narration prend le pas entièrement sur le gameplay d'un coup et pour le mieux car il s'agit de nous révéler en quoi ce Bioshock est-il Infinite!

Ken Levine rend son histoire intemporelle et pose ainsi des problématiques sur le destin, sur les choix et sur la redemption lorsqu'il nous dévoile que le grand méchant du jeu, Comstock, maire de Colombia est en réalité Booker DeWitt en plus vieux. Que Elizabeth est sa fille. Que toutes ces conneries de voyage dans le temps et d'univers parallèles sont l'oeuvre de Pile et Face, une seule et même personne issues de deux mondes différentes et qui ont percé le secret de l'énergie quantique qui fait flotter Colombia et la fait voyager dans plusieurs dimensions. Rendant par la même l'accès de cette ville très difficile et justifiant la campagne marketing virale du jeu où sur terre on se demandait bien ce qu'il se passait là-haut. Et bien là-haut c'est le bordel: une infinité de possibilités gravitant autour de notre héros qui n'était pas là simplement pour rembourser une dette, il devait rembourser SA dette. Nuance de taille. Il a réussi, il a récupéré sa fille! Mais à quel prix, Will the circle be unbroken? Mais Elizabeth y met un terme en tuant Booker DeWitt avant qu'il devienne Comstock. Cependant la fin reste ouverte car une dernière Elizabeth reste à l'écran avant le générique, posant ainsi la question du paradoxe temporel, question sans réponse, alimentée brillamment par Bioshock Infinite.

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Et voila! C'était Bioshock Infinite, le plus grand jeu de tous les temps! le plus beau le plus génial.....

 

HEP HEP HEP!!!!

Hum... Oui c'est un excellent jeu. Est-il mieux que Bioshock? Comme dit plus haut, il ne retient que peu de choses de Bioshock et y fout en contrepartie des éléments... Finalement... Assez mal vus...

C'est en jouant plus tard à The Last of Us que je suis revenu sur la question, puis en voyant des reviews divers et variées qui m'ont ouvert les yeux et me font reconsidérer cette expérience vidéoludique.

Et du coup, le plus gros défaut du jeu, dissimulé par les décors somptueux, est clairement le gameplay et la volonté de vouloir globalement péter plus haut que son cul. Et sur une échelle de 1 à 10, Ken Levine voulant péter à 10, je dirais qu'en l'état le jeu pète à environ 6.

La narration prend entièrement le pas sur le gameplay: Elizabeth et Booker se parlent tout le temps. Oui ça rend les personnages vivant, et d'un point de vue du plaisir du jeu, elle est clairement utile (peut-être un peu trop) mais ça finit par donner l'impression d'être dans un film interactif plus que dans un jeu vidéo.

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Irrational Games fait ainsi cette erreur que Naughty Dog ne fera pas avec The Last of Us (dont je ferai une review un de ces 4). Le jeu commence lentement pour mettre en place le décor et finit lentement pour mettre en place un méga twist, efficace et satisfaisant. Mais entre les deux il faut jouer, c'est le problème. On ne joue pas assez, on contemple un décor beau mais INUTILE. Le monde est fermé, c'est pas du GTA, soit. Mais bon dieu, toutes les portes sont fermées. Les quelques choix que l'on fait dans le jeu n'ont absolument aucun incidence sur la trame narrative. Et les phases de shoot sont très très bourines. Les big Daddy sont remplacés par les Handyman et les George Washington mécanisés, au design génial mais insupportables à battre. Les big Daddy ne vous maravaient que si vous les embêtiez, ici ces ennemis vous foncent dessus comme des débiles. Oh mais si, il y a quand même des choix dans Colombia. Si vous piquez un hot dog toute la ville cherchera à vous tuer. Choisirez vous le hot dog? Enfin le jeu nous balance à la gueule de façon beaucoup moins subtile qu'avant que le totalitarisme et le racisme c'est mal... Dans Bioshock vous meniez une sorte d’enquête pour comprendre pourquoi on en est arrivé la, ce qui n'est pas le sujet à Colombia.

La raison? Mon hypothèse.

Vous vous souvenez de tous ces trailer qui ne présageait que du bon. Ces 15 minutes de gameplay (que j'imaginais bien se trouver dans la première heure de jeu et qui en fait était un résumé des aventures que vous aurez pendant les 8), je pense était une maquette du jeu. A ce stade, le jeu avait un scénario, un document de gameplay, et une direction artistique. C'était posé, c'était lancé, ça marchait. Je me doute bien, que le studio bossait sur d'autres choses en même temps, mais cette simple maquette aura pris près de deux ans à être dévoilée. Pour des raisons marketing, peut-être. Oui peut-être que le jeu auquel on a assisté était bien ce qui était prévu. Mais moi je ne crois pas. Je crois que lorsqu'ils ont sorti cette maquette, malgré l'excellent feedback, ils se sont assis et se sont dit: "si on fait ce jeu, tel qu'on a fait ce prototype, on part sur un développement de 4 ans" malheureusement tout le fric qu'ils auraient pu utiliser pour financer ces 4 ans est passé sur la campagne marketing. On voit si peu le Songbird, ils l'ont forcément coupé! C'est un choix discutable, chacun a sa propre opinion la dessus. En tous cas je pense qu'ils ont volontairement changé le scénario et amputé Bioshock Infinite de mécaniques de gameplay, dans le but de finir le jeu à temps et dans le budget. ( un peu comme moi avec mon projet de jury cette année, j'ai tout fait merdique mais au moins c'était fini ^^)

 

Résultat, on ne va pas chipoter trop quand même. Je retire de Bioshock Infinite une excellent expérience, parsemé d'un sentiment amer d'avoir touché à une oeuvre bridée. Mais je suis un optimiste, et Irrational écoute attentivement sa communauté: Leur prochain jeu sera meilleur, je n'en ai aucun doute. Testez Bioshock Infinite, et visitez le comme un musée ou un film interactif, c'est ainsi qu'il faut approcher le jeu et c'est la meilleure façon de l'adorer.

(j'entends Marcus au loin: oui blablabla, un jeu c'est pas un film interactif... Je sais!!! Mais...................................................................)

 

+L'univers génial

+Les personnages

+La technique qui sert relativement bien la direction artistique

+mon dieu la musique!!

+Le plasmid des corbeaux ^^

+Le scénario hipster mais efficace selon moi

+le début

+la fin

 

-Bourrin de façon injustifiée

-Un peu court en fin de compte

-La narration prend le pas sur le gameplay

-Jouez en difficile minimum

-Je veux le Songbird!! Plus de scènes avec le Songbird!

-Le "boss de fin" d'une flemmardise indécente.

-le milieu

 

^_^

 

Dites moi vos impressions sur le jeu ou sur ma critique! je serais ravi d'en débattre!!

 

Et voici deux vidéos très intéressantes sur Bioshock Infinite ^^

 

Le genre de review que l'on trouvait lors de la HYPE de Bioshock Infinite

 

 

Une review qui m'y a fait réfléchir à deux fois

 

Game Theory explique la relativité selon Bioshock Infinite

 

et désolé pour les anglophobes...

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