20:48 pm
22 décembre 2015
∼ SukaSuka (Shuumatsu Nani Shitemasu ka? Isogashii desu ka? Sukutte Moratte Ii desu ka?)∼
https://www.youtube.com/watch?v=mXPTCvA6Lpo
Genre : Heroic-Fantasy/Drame
Note Technique :
Character design :
CGI :
Backgrounds :
Animation :
OST :
Histoire :
SukaSuka ou “Shuumatsu Nani Shitemasu ka? Isogashii desu ka? Sukutte Moratte Ii desu ka? » dans sa version longue (on peut lui décerner le prix du titre le plus long depuis un bon moment je pense), est une adaptation de light novel (comme l’indique le nom à rallonge assez courant dans ce média) typée héroic-fantasy. Il s’agit d’un titre de Akira Kareno et Ue, publié entre 2014 et 2016 et comptant cinq tomes et donc une suite a commencé à être publiée l’année dernière (Shuumatsu Nani Shitemasu ka? Mou Ichido dake, Aemasu ka?), le titre est d’ailleurs aussi adapté en manga comme souvent. Ici pour l’anime, l’adaptation est confiée au tandem Satelight/C2C dont c’est la troisième collaboration sur une serie TV.
Dans le monde de SukaSuka, cinq cent ans auparavant, l’humanité à été balayée par des terribles créatures simplement désignées par le terme de « Bêtes ». Le reste des races humanoïdes prit la fuite vers des îles célestes hors de portée des monstres, ils vivent ainsi parmi les cieux depuis plusieurs siècles. De nos jours, une personne ayant connu cette terrible période vis encore, un humain dénommé Willem, resté des siècles piégés en stase dans la glace. Désormais seul et ayant perdu tout ce à quoi il tenait, il erre désormais dans la cité où débute l’anime…
Un ami va finalement lui forcer la main pour lui faire accepter un poste de garde militaire pour un dépôt d’arme important…ce qu’il ne sait pas à ce moment-là c’est que ces armes sont vivantes. En effet, ce qu’il doit surveiller n’est autre qu’un groupe de Leprechaun, créatures féériques prenant la forme d’humaines et donc de fillette puis de femme au fur et à mesure qu’elles grandissent. C’est alors qu’elles peuvent utiliser des armes reliques, seules capables de pourfendre les fameuses « Bêtes », souvent au prix de leur vie. Willem va alors devenir à la fois le protecteur et un peu le père de ces jeunes filles au futur aussi cruel qu’incertain…
Pourquoi avoir choisi ce titre ? C’est simple, parce que j’adore me faire du mal en l’occurrence regarder et parler de titres à la fois beaux, touchants et déchirants et j’ai senti un tel potentiel dans ce titre (je peux me tromper au final, c’est juste du feeling). Je dois aussi avouer que toute la première partie du premier épisode est une magnifique ouverture sur ce nouveau monde de fantasy (et pourtant je commence à en avoir au compteur), qui a su me toucher, en grande partie par la très belle musique utilisée durant de longue minutes. Sur le papier, ce titre de 12 épisodes est certes moins ambitieux, notamment techniquement que d’autres titres de la saison, mais tout va se jouer sur la capacité de l’anime à retranscrire l’ambiance de son support original.
Épisodes disponibles : 02/22 chez Crunchyroll
Intérêt Global :
(+2 pour les masochiste et les sentimentaux)
Vous pouvez utiliser ce post pour nous livrer vos impressions sur la série, discuter du Plot, etc. Si vous avez peur de spoiler les gens, n'Hésitez pas à vous servir de l'option Spoiler disponible dans les outils.
19:28 pm
22 décembre 2015
Il est temps de lancer ma troisième et probable dernière review de la saison avec celui qui s’annonce comme mon vrai coup de cœur de la saison : SukaSuka.
Dès la scène d’ouverture, le titre nous plonge dans une ambiance empreinte de tristesse, sur fond de combat désespéré, on écoute la voix d’une jeune femme parler seule comme si elle s’adressait à l’amour de sa vie et on la voit finalement sauter dans le vide sur une dernière phrase émouvante. De décor est directement planté alors qu’on ne connait aucun personnage, qu’on ne sait pas qui parle et à qui elle s’adresse, ni qui sont les morts autour d’elle… Cela me fait penser que j’ai un ami qui a tendance à dire qu’un bon anime n’a jamais son opening dans le premier épisode et que je me suis fait la remarque que c’était le cas dans les trois reviews que j’ai choisi cette saison.
Après cette introduction, on se retrouve rapidement en ville, une ville céleste comme évoqué dans le synopsis, et on y suit une jeune femme tenter de récupérer un bijou personnel des griffes d’un chat espiègle. Ce faisant elle comment une imprudence et chute d’un étage avant d’être rattrapée par un homme encapuchonné. C’est à cette occasion qu’on découvre un aspect du monde de cette œuvre : le racisme des peuples qui y habitent envers les races ne portant pas de marques distinctives.
Finalement l’homme l’entraine à sa suite pour fuir la foule, se trouvant dans le même cas qu’elle, et s’ouvre alors une longue scène d’exposition silencieuse avec nos deux héros visitant la vaste cité sur fond d’une très belle musique que je me repasse depuis très régulièrement : Scarborough Fair, chanté par Tamaru Yamada. Comme je le disais dans la présentation : c’est ce passage, couplé à la scène d’introduction, qui m’a fait comprendre très vite que j’irais quoi qu’il arrive jusqu’au bout de ce titre.
Suite à ça, nos deux personnages se séparent sans qu’ils ne comptent se recroiser un jour… Mais le destin en décidera autrement. Le héros, Willem, est dans une situation financière difficile et il finit par l’intermédiaire d’un de ses rares amis, par accepter un poste de militaire chargé de garder des armes utilisées dans la lutte contre les fameuses Bêtes qui les menacent tous.
Il va rapidement se rendre compte que ce job ne correspond pas du tout à ce à quoi il s’attendait alors qu’il croise une autre de ses connaissances : l’ogresse Nygglatho. « L’entrepôt » qu’il est supposé garder se trouve en fait rempli de fillettes dont une partie sont très curieux vis-à-vis du nouveau gardien des lieux. C’est en ces lieux qui recroise la jeune femme croisée en ville : Chtolly, qui se trouve être, au même titre que les filles les plus jeune, une de ces fameuses armes…
Ce premier épisode se termine sur un flash-back lui aussi à la fois sobre et touchant sur le passé de Willem, peu de temps avant qu’il parte combattre…
Maintenant installé en tant que gardien des lieux, Willem comprend qu’il effraie la majorité des pensionnaires et il décide de remédier à cette situation d’une manière aussi simple qu’efficace : en préparant des desserts. Il rencontre alors rapidement un franc succès et est très vite accepté par les fillettes. C’est peu de temps après qu’il demande à Nygglatho de lui expliquer toute la vérité sur ces lieux et ces fillettes…
Cette vérité est assez terrible, les fillettes sont les seules capables d’utiliser les vieilles reliques humaines, et sont là avant tout pour utiliser une sorte d’attaque ultime avec elles…attaque provoquant une énorme explosion capable de vaincre les Bêtes, mais qui provoque aussi la mort de celle qui lance cette attaque. #ledrama Les combattantes sont conscientes et cela et semble l’accepter sans sourciller…Chtolly de retour de mission apprend d’ailleurs à Willem qu’elle est la prochaine à devoir se sacrifier ce qui entraine une scène à la fois drôle et triste entre les deux protagonistes.
Mais Willem semble refuser la fatalité promise aux Leprechauns et défie la jeune femme en duel pour la mettre face à ses lacunes et tenter de changer son approche du combat.
Il parvient à la mettre en échec et la plonger dans la confusion avant de s’évanouir sous l’effort. On apprend alors qu’il était lui-même un utilisateur de ces armes et que son état physique actuel est très mauvais suite à son combat passé.
Pendant que Chtolly part se changer les idées, Willem est materné par tout le monde à l’entrepôt et même par les plus jeunes des filles. L’épisode se termine peu de temps après, Willem en ayant profité pour préparer au maximum Chtolly pour son combat, notamment en s’occupant de l’arme de cette dernière dans la mesure où il les compétences pour le faire. Il ne lui reste plus qu’à espérer qu’elle tienne sa promesse de revenir en vie…
Et maintenant…il faut attendre la semaine prochaine…
Un dernier mot sur la technique qui comme je le disais est un peu en retrait par rapport aux meilleures réalisations de la saison, mais le rythme, l’ambiance, l’univers et l’ost du titre viennent compenser ce petit moins sans problème.
17:21 pm
22 décembre 2015
Et c’est reparti pour un tour, avec du retard (on ne remercie pas Endlasse Space 2, Fire Emblem Echoes, Steel Division et Disgaea 5 pour leur contribution nocive !).
On s’était quitté sur le départ des trois ainées du groupe des fée, parties combattre une bête et défendre une des îles célestes : bataille que tout annonçait comme étant la dernière qui serait fatale à Chtolly et qui avait poussé Willem à tout faire pour lui éviter un sort funeste. C’est ainsi que le quatrième épisode pourtant basé sur le personnage de Tiat, une des jeunes fée très dynamique, n’est en filigrane qu’un fin traitement de la douleur et de l’angoisse qui caractérise les proches de ceux qui se battent. Il s’agit d’un angle un peu inhabituel pour une œuvre d’animation mais qui traite d’une problématique aussi touchante qu’omniprésente dans l’histoire de l’humanité, ces millions de parents, enfants, amis et femme qui au fil de l’histoire humaines ont attendus et pour certains attendent encore aujourd’hui dans l’angoisse le retour de leur proche du combat…où l’annonce de leur non-retour.
Ici cette attente est notamment présente par le stress de Willem à la moindre possible nouvelle et aux cauchemars qu’il fait…
Dans le reste de cet épisode, on apprend par le biais de l’histoire de Tiat que toutes les fées ne sont pas aptes au combat avec les reliques et le faisant accompagné la fillette, Nygglatho a surement voulu qu’il en apprenne lui-même plus sur ses protégées.
Par la suite, Willem est amené à aider de manière discrète et détournée une habitante de l’île de Collina di Luce où ils se trouvent, la fille du maire : Phyracorlybia Dorio.
Ce personnage m’a d’ailleurs beaucoup évoqué par son design canin deux vieux souvenirs : le vieux anime sur les Trois Mousquetaires et celui sur Sherlock Holmes (les vieux verront peut-être de quoi je parle ).
Là encore sous des dessous presque comiques, ce passage est utilisé pour faire ressortir le lien entre nos deux héros et d’évoquer à nouveau un autre type de blessure que je pourrais appeler le syndrome du survivant. Willem est en effet le dernier survivant de son époque et éprouve en ce sens à la fois de la douleur et une envie d’en finir…
Il s’envole alors pour rencontrer une des têtes pensantes du monde actuel : l’Archimage Souwong…qui est un de ses contemporains ayant perdu son humanité par le biais de la magie. On a là l’occasion, après un bref flashback, à quelques explications sur l’état du monde actuel et sur ce qui a permis à la civilisation de perdurer sur les îles flottantes.
Ces retrouvailles amicales au départ, se retrouvent rapidement marqué par une vive opposition entre les deux hommes sur l’attitude de revanche de l’Archimage qui veut reprendre le sol aux humains alors que Willem veut lui préserver autant que possible les fées. Là encore le poids du passé douloureux se manifeste au travers de cette revanche vaine que cherche Souwong car comme Willem le lui rappelle si bien : Tous les gens qu’il a connu sur ces terres sont morts depuis longtemps.
En parallèle de ce passage, on se rend compte que Chtolly est certes revenues du combat mais que sa limite n’a pas été repoussée pour autant et elle sombre progressivement dans les visions, la folie et le cauchemar comme de nombreuses fée avant elle. On la voit notamment croiser une fillette aux cheveux rouges qui est probablement en lien avec la nature propre des fées qui nous a été révélé : un être crée à partir d’une âme défunte par nécromancie… Willem a beau rentrer aussi vite que possible, la fée est désormais plongée dans un coma dont elle ne devrait plus sortir.
Mais c’est cette fois sur une note positive que s’achève cet épisode alors qu’elle rouvre les yeux en présence de ses deux gardiens et qu’elle conclut cette série de trois épisodes sur une nouvelle scène pleine d’émotions.
C’est donc sur ces lignes que se termine cette review de mi-saison (déjà), cet anime continue d’être une très bonne surprise de ma saison, continuant de mélanger des scènes touchante d’orientation comique avec les nombreuses petites fées par exemple…et les scènes plus profondes traitant de plusieurs aspects tous en relation avec la problématique de la mort, de la perte et de la survie. Je continue d’espérer (probablement en vain vu tout ce qui a déjà été dévoilé) un dénouement heureux pour nos deux héros
11:59 am
22 décembre 2015
Et c’est le retour de la troisième update pour SukaSuka, de loin la série dont j’ai le plus de mal à parler des trois que je fais ici car je me sens profondément triste à chaque revisionnage de chaque épisode, on peut presque dire que c’est une forme de masochisme.
A la fin de l’épisode 6, on s’était quitté sur le miracle du retour de Chtolly à la vie après avoir plongé dans un coma qui aurait dû détruire sa personnalité de manière définitive. Passé la joie des retrouvailles, les investigations de Nygglatho ne sont pas forcément rassurantes à son sujet : Chtolly n’est plus une Leprechaun sans qu’on puisse pour autant dire ce qu’elle est désormais. Visuellement l’évolution de son état va être visible au fil des épisodes par la transition de ses cheveux du bleu vers le rouge en partant des pointes. Cette nouvelle séquence d’épisodes traite ainsi principalement des trois thématiques dont deux sont très liées et donnent cette tristesse lancinante de plus en plus marqué avec l’avancement de l’anime : l’amour que ses portent mutuellement Chtolly et Willem et l’érosion continue des souvenirs et de la personnalité notre héroïne.
Les passages où les deux protagonistes ont l’occasion de montrer leurs sentiments sont nombreux même si Willem essaye de garder une distance avec elle sans vraiment y parvenir car au moindre problème de la jeune femme ses véritables sentiments refont surface. Il apprend d’ailleurs au passage que Chtolly n’est pas la seule à s’intéresser sentimentalement à lui car c’est aussi le cas de Nygglatho (sans grande surprise) même si elle se met volontairement en retrait vis-à-vis de sa protégée.
Sans cet aspect course contre la montre que mène Chtolly, je trouve qu’on aurait déjà un très bon titre de romance fantastique plutôt dans le style shojo…mais sa situation se dégrade rapidement car elle en vient même à oublier les noms des personnes qui l’entourent faisant son possible pour tenter de pallier et de le cacher autant que possible à ses proches. Je pense d’ailleurs que cet aspect jouant sur les sentiments du spectateur, trouve d’autant plus une résonance que celui-ci aura pu être confronté réellement à la lente destruction de la mémoire d’un proche à cause de l’âge et/ou de la maladie. Au passage on en apprend plus sur Ithea qui tente elle aussi d’aider son amie en s’appuyant sur les souvenirs d’une de ses anciennes vies qu’elle a pu découvrir via son journal datant d’avant sa dernière érosion de personnalité.
Willem aussi tente de trouver une solution pour sauver sa bien-aimée, et c’est le troisième thème de cet arc qui va lui offrir un espoir. En effet, il apprend que deux des fées en étant de combattre dont il a la charge sont actuellement en expédition sur le sol terrestre pour exhumer des artefacts. Nopht et Rantolk sont là pour protéger l’expédition qui est attaquée par une Bête et se retrouve bloqué au sol. Willem est alors envoyé en renfort avec Nephren pour que cette opération se solde par un succès.
Si Chtolly finit par la lui forcer la main à l’accompagner, il s’avère que s’il a accepté cette mission c’est plutôt parce que les ruines sont celles de sa ville natale et qu’il espère y trouver une autre arme relique : Lapidemsibilus, qui devrait être en mesure de bloquer l’érosion de Chtolly. C’est pourtant sans grand espoir que cette dernière s’embarque avec lui sur le vaisseau qui les emmène au sol…et je dois avouer que je n’ai guère plus confiance qu’elle… Dans cette partie on aborde régulièrement le passé de l’humanité et des bêtes dont on sait déjà qu’il y a un lien de responsabilité de la première envers les secondes, et je pense qu’on va en apprendre plus sur les détails de la fin de l’humanité dans cet arc final.
Rendez-vous dans quelques semaines pour l’update finale…j’ai déjà sortis les mouchoirs en prévision de ce titre qui est celui qui arrive le plus à me toucher en permanence cette saison avec SnK (pour des raisons bien différentes)
14:55 pm
22 décembre 2015
Il est plus que temps de finir cette review de SukaSuka, ma nouveauté préférée de la saison et de loin malgré une concurrence loin d’être ridicule, ne serait-ce qu’avec Tsuki Ga Kirei ou Re:Creators.
On avait donc laissé nos deux tourtereaux en route avec Nephren pour rejoindre Nopht et Rantolk sur le site d’excavation des artefacts du passé. Dès son arrivé nos deux héros vont pouvoir se rendre utiles à leur façon : Willem en soignant les deux fées de leur contamination au Venenum les rendant à nouveau pleinement opérationnelles pour le combat, Chtolly en prenant en main l’intendance du vaisseau malgré des premiers contacts difficiles avec l’équipage qui est bientôt entièrement sous ses ordres et à son service de manière assez amusante.
Dans un premier temps, tout va se dérouler sans véritable accroc, malgré la révélation « finale » sur la vraie origine des bêtes et de l’extinction de l’humanité, Chtolly et Willem sont plus proches que jamais et ce dernier fini même par la demander en mariage. Mieux, il met rapidement la main sur Lapidesibilus, l’artefact susceptible de soigner Chtolly du phénomène d’érosion mentale dont elle souffre. L’espoir renait, va-t-on pouvoir ranger les mouchoirs ?
Et bien non, car tout cela était bien trop beau et n’est en fait là que pour accentuer la chute dramatique de la fin. Alors que Willem et Chtolly sont en exploration dans les ruines souterraines, les bêtes attaquent à nouveau le vaisseau. Dans le même temps notre petit groupe tombe sur les cadavres mutilés de l’équipe d’exploration précédente et pour ne rien arranger, notre héroïne perd à nouveau pied mentalement et se précipite dans les profondeurs des cavernes.
C’est là, tout au fond qu’elle trouve le corps pris dans le cristal de Elq, la fillette qui s’impose mentalement à elle. Au contact de la roche translucide, l’esprit de Chtolly quitte son corps alors que sa chevelure achève sa transition vers le rouge. On apprend alors qu’Elq n’est autre qu’une enfant déesse tuée dans le passé par Lillia cherchant à protéger Willem et l’humanité lors de la guerre entre les humaine et les dieux à l’aide de Segnorious, la seule arme humaine capable de tuer un immortel…Chtolly n’est donc pas l’âme réincarnée d’une personne normale mais d’une déesse.
Willem parvient à ramener sa promise inconsciente sur le vaisseau désormais submergé d’ennemis…Désespéré, il se joint au combat avec les trois fées restantes au péril de sa vie. Blessé, à bout de force, il tente néanmoins de sauver une Nephren pourtant condamné. Chtolly assistant à tout cela à distance grâce à Elq, finit par négocier avec cette dernière et se réveille une dernière fois pour livrer un ultime combat pour tenter de protéger l’amour de sa vie. Au terme de ce combat poignant, elle neutralise tous les monstres à proximité avant s’effondrer à son tour… Et c’est sur ces images terribles que se termine l’histoire de Chtolly et Willem.
Peu de temps après on nous gratifie d’un épilogue qui ne laisse pas l’ombre d’un doute sur le destin de Nephren et Chtolly mais cherche à montrer que la vie suit son court malgré tout. Le sort de Willem est plus ambigu, certains détails laissant une porte ouverte à sa survie ce que je trouve néanmoins très peu probable. La toute dernière scène du titre est la réincarnation de Chtolly...
Au final quel bilan je tire de ce titre ? Déjà que c’est un vrai coup de cœur, je ne pense pas que ça puisse plaire à tout le monde mais j’ai trouvé l’histoire d’amour entre nos deux héros émotionnellement très forts entre moment de joie d’un quotidien terrible et des tentatives répétées pour échapper à un destin funeste. Tout cet aspect et plutôt bien servi par le rythme du titre, le style graphique agréable et une OST efficace. Si techniquement le titre reste au final loin des tous meilleurs, il tire son épingle du jeu et évite de tomber dans la surenchère qui mène trop souvent à la catastrophe. Pour le rythme dont je parlais avant, s’il sert très bien tout l’aspect romance, il est par contre une réelle source de frustration pour les amoureux des univers détaillés : on entrouvre constamment pleins de portes tout au long du récit sans quasiment jamais répondre aux questions qu’on peut se poser…d’un autre côté on peut se dire que c’est une très bonne idée dans l’optique de vendre des LN et des mangas sans pour autant trop frustrer les spectateurs de l’anime.
Au final cette saison on aura eu deux très bons titres basés sur une romance touchante, une très positive : Tsuki Ga Kirei...et sur l'autre face de la pièce SukaSuka.
Note finale :
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