15:01 pm
20 décembre 2015
∼ Girlish Number ∼
Genre : Tranche de vie, comédie
Note Technique :
Character design : Si vous aimez bien le style, voici les twitter du duo QP:flapper qui illustre le LN d'origine : @tometa_qp / @pimopimo
Backgrounds : Rien d'exceptionnel, mais rien d'immonde non plus (+ point bonus pour l'épisode à la ville natale de Kazuha)
Animation : Les traits ne sont pas toujours super précis mais les nombreuses expressions des personnages rattrappent l'ensemble
Histoire : Une sympathique introspection du métier de seiyuu avec beaucoup de sarcasme.
Chitose Karasuma est une jeune seiyuu qui ne fait que des rôles mineurs ou secondaires. Mais son agence a décidé de mettre en place un projet ambitieux et novateur, à même de révolutionner le marché ! Et le top c’est que c’est Chitose qui obtient le premier rôle ! Elle va alors mettre toute sa passion en jeu pour faire de ce projet une réussite totale.
Enfin, presque…
Épisodes disponibles : 12/12 - Chez ADN
Intérêt Global : La série débute comme une pure comédie ultra sarcastique avant de tranquillement s'étoffer au fil des épisodes. Le tout en brassant quelques thématiques avec humour et, surtout, intelligence. Par contre je préviens : Chitose est une vraie peste !
+1 Si vous aimez les tranches de vie ou les séries pleines de sarcasmes à la Oregairu
22:29 pm
20 décembre 2015
Dans Girlish Number, on suit la vie de la jeune Chitose Karasuma, seiyuu qui débutant faisant des rôles mineurs ou secondaires au mieux. Mais ce n’est pas grave parce que sa passion, son amour et surtout la force de l’amitié va lui permettre de gravir les échelons !
Hein ?
Quoi ?
Malgré l’apparence très mignonne de la série (et surtout de Chitose ohlala), la série trompe énormément son spectateur. Si comme moi vous avez repéré cette série uniquement grâce à son poster (donc dans ma tête ça faisait : « des filles mignonnes trop bien ! »), alors vous n’êtes sans doute que mieux tomber dans le panneau.
Du coup, la série n’est pas du tout gentillette. Elle dépeint le monde de la production d’anime avec énormément de sarcasmes. Les seiyuus populaires font semblant d’être amies sur scènes mais ne s’apprécient en fait pas du tout. Le producteur et le directeur sont de vrais imbéciles heureux qui ne réfléchissent pas et ne pensent qu’à amasser de l’argent. Alors oui c’est leur boulot mais bon, leur manière de penser est quelque peu…simpliste ?
Il y a aussi tout ce mépris gratuit envers les light novel qui est assez violent. Genre l’auteur de LN qui est représenté comme un gros boutonneux à lunette incapable de parler aux jolies seiyuus. Ou même les différents personnages qui se moquent des LN en disant que ce sont des œuvres sans intérêt faites par des gens qui n’ont aucun talent (savent ni dessiner, ni chanter ou faire de l’acting).
Bref, dans la série les LN ça craint à mort et l’industrie va au plus mal. Ils le disent même trois fois dans l’épisode 1 ! 😀
Cerise sur le gateau, Chitose est loin d’être la gentille débutante pleine de passion que l’on aurait pu croire. En réalité, c’est une feignasse qui méprise les LN (évidemment) et qui ne fait strictement pas le moindre effort. Tout en ayant un sacré orgueil. Du coup, elle prend tout le monde de haut, feigne la politesse et surtout : elle n’a aucun talent. 😀
C’est d’ailleurs ce que lui dit Momoka Sonou, une seiyuu populaire qui n’hésite pas à envoyer quelques piques à Chitose sans que celle-ci puisse réagir !
Mais parce que le monde est bien fait (ou pas), son agence va la convoquer pour lui annoncer une incroyable nouvelle : elle va avoir son premier rôle principal ! C’est formidable hein ? Sans effort ! On lui offre une telle opportunité sur un plateau d’argent. Elle en est d’ailleurs très heureuse !
Voilà, tout ça pour résumer l’épisode…1. C’était sacrement dense mine de rien.
Par la suite, notre chère Charles aura la « joie » d'apprendre qu'elle fera équipe avec deux autres seiyuus de sa maison de prod, Koto Katatura, jeune demoiselle l'accent campagnard prononcé et Yae Kugayama, petite timide qui était à la même école de doublage que Chitose. Mais deux seiyuus populaires seront-elles également de la partie (faut bien attirer les fans) avec Kazuha Shibasaki, grande demoiselle discrète et Molokai que j'ai déjà mentionné plus haut.
Tout ce joli petit monde va donc se mettre au travail. Et ce quand bien même l’anime connaît de sérieux soucis de productions.
De plus, Chitose ne s'implique vraiment pas dans son travail, convaincue qu'on l’a choisie pour son talent et rien d'autre. Sauf que ça ne marche pas comme ça et elle va assez vite s'en rendre compte. Du coup elle va se faire quelque chose dont elle n'a pas vraiment l'habitude : faire des efforts !
La série à un énorme potentiel, j'espère juste qu'elle ne s'essoufflera pas trop vite en tombant dans une histoire plus stérile de seiyuus. Mais j'ai confiance, derrière cet anime se cache Wataru Watari. Cet homme n'est autre que l'auteur d’Oregairu, une romcom également très sarcastique. Il est donc auteur de LN, ce qui explique pourquoi la série se permet d'être aussi directe sur ce domaine.
Cette série a donc de quoi intéressé. J’attends encore de voir jusqu’où Wataru Watari arrivera à mener son histoire et surtout si ça continuera sur la lancée des premiers épisodes. Ma plus grande crainte serait que la série s’essouffle à terme pour ne devenir « qu’une » comédie sur l’univers des seiyuus avec une pointe de sarcasmes faciles. Mais soyons pas trop pessimiste inutilement parce que la série est déjà très sympathique pour le moment et je sens qu’on nous réserve encore des surprises !
14:55 pm
20 décembre 2015
Bon, les choses continuent d’aller plus ou moins bien pour notre trio de seiyuus tout juste formé. Disons qu’elles s’en sortent relativement bien dans leur travail et que la production de l’anime va…très relativement bien elle aussi.
On a d’abord droit à un event de présentation de Millennium Princess x Kowloon Overlord, le fameux anime sur lequel Chitose a un premier rôle. Contraiement à la Yae qui ne peut cacher son stress, Chitose fait sa grande fière intouchable. Après tout, avec tout le talent inné et naturel qu’elle possède, un event aussi insignifiant ne devrait pas poser de soucis non ?
Ah et détails importants : cet event était foireux. Le principal problème ici étant l’escroquerie complète envers les fans à qui on avait promis de diffuser le premier épisode de l’anime. Mais faute de temps, on leur a juste repassé le même pv que celui déjà diffusé sur internet. C’est malin.
On a aussi eu une scène assez drôle et ridicule de notre trio principal complètement hypé par la diffusion du premier épisode, qui décidèrent de le live-tweet ensemble chez Koto. Mais leur excitation retombera rapidement une fois l’épisode commencé, tant son animation et son doublage sont mauvais.
Les choses commencent alors à se corser et la réalité de l’industrie rattrape peu à peu les différents protagonistes, notre trio de seiyuus en tête.
Chitose est quand même toute contente que le single de l’opening se soit vendu à 10 000 exemplaires.
Mais c’est en allant dans une boutique de manga/blu-ray/light novel que l’on commence vraiment à voir que ce projet n’est pas une réussite (et je suis gentil).
Là-bas, Chitose y croise Yae et Koto qui sont bien moins excitées par ces 10 000 ventes. Le pire étant quand elles entendent deux mecs parlant de leur anime pour en dire du mal. QUE du mal. Jusqu’à dire des trucs du genre « Oh mais tu voulais drop l’anime dès le début de l’opening non? ». Bref, pleins de bonnes choses à entendre pour nos trois seiyuus. Ce n’est déjà pas très agréable, mais ce n’est que le commencement.
La production de l’anime touche à sa fin, l’auteur « vient » remercier les seiyuus après leur dernière séance d’enregistrement. Et il est toujours aussi, euh, expressif. Fin de production qui n’est bien sûr pas sans accrocs, l’auteur ayant demandé des correctifs sur les story-boards du dernier épisode qui était quasiment terminé. Une vraie catastrophe en somme.
D’ailleurs on voit à cette occasion l’intérieur du studio en charge de l’anime. Il est complètement vide, avec pour seul personnel restant le réalisateur et, celui que je suppose être, l’assistant de production.
On voit ensuite un event au Comiket d’été où Chitose, Toko et Yae doivent vendre des blu-ray. Un travail classique donc duquel ne ressort pas grand-chose (à part peut-être le fait que Chitose est celle qui semble avoir le moins de « passion » dans cette activité).
Vient ensuite un ensemble de scènes toutes plus désespérantes les unes que les autres. Tout commence avec Chitose qui va regarder les commentaires d’une vidéo d’un event qu’elle a fait. On a ensuite les différents groupes engagés dans la production de l’anime. Ça va donc de l’éditeur du light novel, en compagnie de l’auteur, à la production de l’anime ainsi que le studio. Le tout étant « lié » par la diffusion à la télé d’un reportage animalier semblant parler à ce moment du tardigrade.
Si ces discussions sont désespérantes, c’est tout simplement parce qu’elles montrent à quel point le projet est raté. Le tout avec une ambiance vraiment pesante (absence de musique, plans larges pour seulement 1-2 personnages – ce qui renforce alors le sentiment de solitude. J’ai eu de la peine pour l’auteur du LN qui semble avoir « oublié » (plutôt renié) l’existence de l’anime. J’ai aussi eu pas mal de compassion pour le réalisateur qui ne réagit même plus en apprenant qu’un des animation director a largué la production.
Le point culminant étant donc les commentaires de rageux haineux que notre pauvre Chitose fut victime sur le stream.
Pour se changer les idées, quoi de mieux qu’un séjour à la plage ? Et surtout à Okinawa ?? Non parce que ça tombe bien, tout le budget n’a pas été dépense et ce FORMIDABLE HOMME qu’est Kuzu (le producteur) a organisé un séjour là-bas pour, euh, les bonus des blur-rays. Si si !
Bon, même si niveau entrain c’est pas trop ça (et avec une Chitose traumatisée par les rageux), ils vont quand même réussir à tourner un très joli clip à ambiance estivale. Les filles vont ensuite passer la soirée à l’hôtel, non sans boissons alcoolisées.
C’est aussi l’occasion d’en apprendre un peu plus sur Koto. Elle explique qu’elle a tout de même eu de la chance avec ce boulot parce qu’elle se faisait « vieille » pour le métier de seiyuu (elle a 28 ans). Et que si elle n’obtenait pas rapidement de premier rôle, elle devrait se résigner.
Pour conclure, on assiste à diverses scènes « post-production », avec notamment Momoka qui se voit proposer un rôle dans un film où elle accompagnerait sa mère, qui est une illustre seiyuu. Et ça ne semble pas l’emballer.
Quant à Chitose, elle participe à la cérémonie de fin de prod d’un anime où elle était un second rôle (mais elle a gagné une tv à la loterie, quand même !!). Elle rejoindra ensuite l’enterrement, ahem, la même cérémonie pour Millennium Princess x Kowloon Overlord.
Voilà, ce sera pour rattraper les évènements. On constate toujours autant (voire plus) de fierté chez Chitose, qui considère avoir un talent inné et cherche absolument à agir comme une pro. Et ce tout en se croyant capable de conseiller ses collègues Yae et Koto, alors qu’elles font bien mieux leur travail. Elle ne cherche surtout pas à se remettre en question, se concentrant simplement sur les remarques qui disent du bien d’elle. À chaque épisode elle devient peu à peu plus détestable mais l’écriture est maligne, ne se privant pas de la rabaisser discrètement par moments (Koto qui dit qu’elle ennuyeuse lors du live-tweet, le fait qu’on lui faisait de violentes attaques d’oreillers au lycée ou simplement Gojou qui ne cesse de la recadrer). Ce qui permet de contre-balancer le personnage, évitant de la rendre réellement énervante.
Après six épisodes, on peut avoir un peu plus de recul et surtout voir bien plus où la série devrait aller. Alors que j’avais encore quelques réserves après les trois premiers épisodes, j’ai beaucoup aimé la direction prise par l’anime. Il a continué d’évoluer dans son ambiance ultra-sarcastique, montrant que beaucoup de choses ne vont pas, ce qui contraste très bien avec la simplicité de Chitose qui ne jure que par la popularité et l’argent. Elle est quand même la seule à se réjouir de ce projet, Yae et surtout Koto comprenant que ce n’est pas vraiment réussi.
Le plus réjouissant à mes yeux : l’anime a encore pas mal de choses à nous montrer. Koto a déjà ouvert une perspective intéressante sur l’évolution de son personnage, mais ce sont surtout Momoka et Kazuha qui devraient être les plus intéressantes à suivre par la suite. Sans evidemment oublier Chitose, dont l’évolution me semble imprévisible (prendra-t-elle conscience qu’elle fait de la merde ? Va-t-elle évoluer positivement ou négativement ? J’ai hâte de voir ça).
2:45 am
20 décembre 2015
On se retrouve une nouvelle fois pour parler de Girlish Number et je m’excuse tout d’abord du retard qu’a pris cette update. Je tenais déjà mal le rythme mais un incident technique (mon ordi qui m’a lâché) m’aura presque achevé. Et pour bien rattraper les choses, cette update concernera les quatre derniers épisodes (et non les trois comme habituellement). Mais passons et retournons voir ce qu’il advient de nos chères seiyuu !
Et si Chitose on se motive, il faut rattraper notre retard !
La production de la première (et désastreuse) saison de Millennium Princess x Kowloon Overlord ayant pris fin, il est temps de s’attaquer à la deuxième.
Mais avant cela, l’épisode 7 met en scène une des émissions que les seiyuu d’une série peuvent être amenées à faire. Rien de très extravagant, le tout se concluant sur une lecture des messages des fans. Sans oublier la petite touche de sarcasme habituel avec Chitose qui se fait tacler avec plaisir par ses compètes.
Il faut reconnaitre que leur anime semble tellement foireux que c'est un peu vrai
Il ne se passe en réalité pas grand chose dans cet épisode, il sert surtout à nous introduire la mère de Kazuha ainsi que son père, visiblement très remonté de l’apparition en maillot de bain de sa fille (pour les bonus des blu-ray, rappelez-vous). Voulant comme toujours se mettre en avant, Kuzu (qui est quand même le producteur de la série, donc techniquement le « boss » de la production) essaye de parler (au téléphone) avec le père de Kazuha mais sans succès. Il semble même avoir juste amplifié sa colère. Sacré Kuzu.
Et c’est donc pour régler ce différend qu’une petite troupe s’organise pour accompagner Kazuha chez ses parents. Dans ce fier bataillon, on peut donc compter sur : Kazuha (évidemment), son manager, Towada (ouf), Kuzu et…Momoka !
(en parallèle, mon affection pour Kazuha a énormément grimpé depuis quelques épisodes)
Notez que Chitose devait faire partie du voyage mais un malheureux évènement l’empêchât de venir. Mais pas de demander qu’on lui ramène absolument un souvenir là-bas (mais oui elle venait avant tout pour aider Kazuha, elle le jure !).
L’épisode 8 est alors bien plus intéressant car il permet d’étoffer pas mal les personnages de Kazuha et, c’est plus surprenant, de Momoka. (regardez dans les spoilers pour en savoir plus)
Du côté de Kazuha, on en apprend un peu plus sur ce qui la dérange avec son travail actuel et pourquoi elle parait si froide et distante habituellement.
En réalité, elle fait ce travail telle une vraie passionnée mais le fait de travailler sur des séries plus que moyennes comme Millennium l’embête beaucoup, d’autant qu’elle n’a pas le choix (faut bien vivre).
Pour Momoka, on voit plus en profondeur la relation qu’elle entretient avec sa mère. Et autant dire que c’est très spécial.
Sa mère a beau lui dire de faire ce qu’il lui plait, on sent qu’elle voit davantage sa fille comme un outil de business qu’une véritable personne. Elle lui suggère par exemple de ne pas faire certaines choses qui pourraient entacher son image de seiyuu pure. Au final, Momoka refusera le rôle qui lui était proposé dans Pure Pura (wink wink). Elle préfère qu’on lui propose un rôle pour ses propres qualités plutôt que pour être associée à sa mère.
Et maintenant...les épisodes 9 et 10. Chitose s'en passerait bien je pense...
On rentrer dans le début de la fin avec les épisodes 9 et 10, où deux personnages vont payer leur manque d’investissement depuis le début de la série. Et ce sont évidemment Chitose et Kuzu. (encore une fois, les détails en spoiler)
Pour Kuzu, c’est sa vie d’avant qui semble le rattraper. Alors qu’on le voyait côtoyer une femme dans un bar, cette même femme sera dans les bras d’un autre homme un peu plus tard. Et pas n’importe qui puisqu’il s’agit d’un ancien collège de ce cher Kuzu. Le pauvre semble assez enragé et les choses ne sont pas encore très claires pour le moment, on sait juste que cet homme avait obtenu une promotion à la place de Kuzu et que ce dernier aurait vraisemblablement quitté son emploi suite à cet échec. Mais cela permet d’aborder le personnage sous un autre angle, celui d’un homme qui peine à faire des efforts tant il ne pense pas qu’ils seront récompensés.
Concernant Chitose, c’est plus costaud. L’arrivée d’une nouvelle fille dans la troupe va chambouler son petit monde tranquille. D’un côté, malgré la difficulté que rencontre Chitose à réellement percer, on compte lui faire doubler dans des films. Une sorte de montée en grade assez mécanique, même si c’est semblable au début de la série. De l’autre, Gojou ne sera plus son manager. On lui confie la nouvelle venue Nanami. Quant à Chitose, on lui attribue alors un nouveau manager, plus…énergique dirons-nous.
Tout cela amène Chitose face à un mur qu’elle évitait tant bien que mal jusqu’à présent : elle est nulle. Et ça, ça la met vraiment mal.
D’autant plus qu’elle se dispute avec son frère et ex-manager Gojou. Mais contrairement à d’habitude, la situation termine vraiment mal après qu’elle est mentionnée le passé de seiyuu de son frère (on en apprend des choses dis donc). Ajoutez à cela que c’est son anniversaire et qu’elle espérait naïvement une fête en son honneur (enfin une « vraie » fête, pendant un event public. Pas dans les coulisses.). Bref, elle est au plus mal.
Mais la série à beau s’embarquer dans une dimension beaucoup plus sérieuse, il ne faut pas oublier les choses importantes telles que… EVENT SPECIAL NOËL !
Pour faire un point sur l’animation, j’ai senti l’épisode 9 très justes par moments. Les traits étaient moins harmonieux que d’habitude et l’animation laissait un peu à désirer par instants. Néanmoins, dans les moments forts, la série savait gardait le niveau. Et c’est sans doute pour se conserver un peu pour la fin (j’espère). Au passage, l’épisode 8 avait une atmosphère très sympathique avec son coté campagnard.
Détail amusant : le logo au début de l’opening a changé, mettant la nouvelle venue Nanami au centre et Chitose…accroupie tout à droite. Tout est dit.
Depuis l’épisode 7, la série a définitivement pris un tournant autant sur son ton que sur le fond. On n’est plus vraiment dans la comédie grossièrement moqueuse de l’industrie (j’ai vraiment moins rigolé devant ces épisodes, mais ce n’est pas un mal). La réalité a rattrapé les personnages, Chitose et Kuzu en premier lieu. Ce changement de ton se ressent également avec le patron de « Number One Production » (la boite de Chitose) qui parle pour la première avec un sérieux presque effrayant. Cette histoire, c’est avant tout du business et Chitose se prend cette réalité de plein fouet.
Je suis très content de voir la série prend cette tournure car elle confirme à mes yeux le potentiel qu’elle avait depuis le début. La fin promet d’être très intéressante, surtout qu’on a encore pas mal de choses à apprendre…
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lololeboiteux19:51 pm
20 décembre 2015
Et voilà venu l’heure de la dernière update sur Girlish Number, qui couvrira donc les épisodes 11 et 12 de la série. Au programme : pas mal de drama, de mise en perspective mais une fin particulièrement satisfaisante !
Toujours en phase dépressive, Chitose rumine dans son coin tandis que Nanami attire toute l’attention sur elle. Il faut dire qu’elle a tout pour plaire : elle est mignonne, a un bon acting et – surtout – est gentille !
Mais l’ambiance lors des séances de record en pâtie grandement. Et même si Chitose ne dit rien, tout le monde (genre même Kuzu) a capté que quelque chose n’allait pas. Lors d’une pause, où Chitose se met un peu plus en retrait, Yae vient lui parler afin de lui remonter le moral. Sans réussite.
Pire : toute la bande de seiyuu part diner sauf Chitose, qui a, euh, du travail ! Quand je disais qu’elle était déprimée… Mais même quand elle n’est pas là, Chitose arrive à être le centre de l’attention (malgré elle).
La discussion porte essentiellement sur elle et c’est l’occasion de voir ce que ses collègues de travail pensent d’elle. Et si l’avis est majoritairement assez négatif sur elle (sans être méchant, détail assez plaisant), la petite Nanami apporte un nouveau point de vue sur Chitose. Elle explique ainsi pourquoi elle trouve Chitose formidable et ce même si cela s’oppose totalement à celle de ses collègues, cela n’en est pas moins intéressant.
Nous retrouvons maintenant Chitose, en PLS totale sur son lit, déprimant toujours plus sur l’enregistrement final de demain. S’ensuit alors une discussion entre elle et Gojou-kun, où Chitose nous délivre un peu plus ce qu’elle a sur le cœur… (+ de détails en spoiler)
Sa plus grande crainte est assez simple : elle a trop peur de retomber dans l’anonymat une fois la série terminée. Il faut rappeler qu’elle a chopé un premier rôle avant tout pour être mise en avant. Mais non pas pour son talent, simplement pour booster artificiellement sa carrière. D’où sa crainte de ne pas savoir ce qu’il adviendra d’elle quand elle n’aura plus l’attrait de « nouvelle », ce qui braquait d’office les projecteurs sur elle (et maintenant sur Nanami, la nouvelle nouvelle). Surtout qu’elle a conscience d’être bourrée de défauts, et que d’autres personnes bien plus talentueuses qu’elle pourraient la remplacer sans soucis.
Mais Gojou-kun réussira à la consoler en lui disant que malgré tous ses défauts elle est formidable. Parce que, euh… parce que voilà ! Cela semble surtout être la détermination de Chitose qui lui permet d’avoir une certaine assurance dans son travail.
Du coup ça se conclut très bien avec Chitose déclarant que tout va mal dans ce business pour qu’une fille talentueuse comme elle ne soit pas populaire. Euh. Ouais bon c’est pas encore ça niveau mentalité mais elle dit qu’elle va travailler pour son propre bien donc ça va…j’imagine…
L’épisode 11 se conclue alors sur une Chitose prête à retourner au travail.
Mais dans l’épisode 12 (le dernier), le drame n’est pas fini, loin de là. En effet, un dernier et redoutable ultime adversaire va se dresser face à Chitose : LA NEIGE !!
…
Aller c’est chaud elle va devoir courir pour aller au boulot quand même.
TREMBLEZ FACE À CE TERRIBLE ADVERSAIRE !!
Bon plus sérieusement, la neige va entrainer des problèmes de transports qui obligeront Chitose à courir pour aller au travail. C’est bête, mais ça montre clairement un changement dans la mentalité de Chitose. Elle se met à faire des efforts, et c’est top !
Une fois arrivée, à temps, pour l’enregistrement, elle lâche ce qu’elle avait sur le cœur à tout le monde (mais vraiment, Kuzu activant le micro du studio sans trop que je comprenne pourquoi).
Elle redit donc ce qu’elle avait déjà dit à Gojou-kun, mais en plus développé. Notamment sur le fait qu’elle n’était pas unique, mais totalement remplaçable. Mais elle explique surtout qu’elle va se mettre à travailler sérieusement, peu importe que la série marche ou non. Elle va travailler pour elle-même. C BO.
Même si tout se conclue par les pauvres Kazuha et Momoka qui se font rembarrer…
En parlant de ces deux-là, leur relation a bien changé avec les épisodes 7 et 8. Donnant un duo bien complice.
Tout se termine bien et on a le droit à une scène de recording (qui est plan pour plan celle de l’opening. La suite de l’épisode se contentant d’appuyer ces changements, le tout avec une scène de concert très sympathique.
Et ensuite de se conclure dans un bar, avec tout le staff, se complaignant que c’était vraiment naze comme série mais qu’elles aiment quand même.
Et d’en avoir un nouveau. Du même genre. Super.
Regardez moi cette joie sur leur visage !
C’est tout pour Girlish Number, et que ce fut cool tout du long !
La série aura su avancer ses propres idées, apportant une vraie réflexion sur le métier de seiyuu et l’industrie de la japanim. Elle ne s’est pas cantonnée au rôle de satyre toute simple. L’évolution de Chitose, qui apprend à travailler pour elle-même et non plus parce qu’elle le doit, était vraiment plaisante. Même si la plupart des défauts restent, elle s’éloigne du rôle de pure idiote narcissique qu’elle avait jusqu’alors. Dans la morale, l’aspect « je ne suis rien, donc je peux/dois être moi-même » que conclut Chitose est beau dans la mentalité. Elle ne craint plus le fait d’être une nouvelle seiyuu sans talent, parce que maintenant, elle sera surtout Chitose Karasuma. Sans essayer de se la jouer, en quelque sorte.
Plus généralement sur la série, c’était plus que plaisant. La première moitié (voire les dix premiers épisodes) se concentre essentiellement sur l’aspect comique et sarcastique. Le ton change un peu avec le développement commun de Kazuha et Momoka, qui furent de très bons personnages par ailleurs.
Un peu de regret sur l’animation, cela avait bien débuté mais les derniers épisodes faisaient un peu mal aux yeux. Les traits étaient surtout plus baveux et imprécis. À contrario, le chara design était très cool, apportant bon nombre de comic face délirantes.
Pour revenir rapidement sur les personnages, le groupe principal fut très cool à suivre. Seule la petite Yae n’a jamais réussi à réellement se démarquer pour moi. Mention spéciale à Koto qui, avec son accent de campagnarde et sa personnalité enjouée, apportait grandement aux dialogues. Surtout qu’elle était la seule du trio de newbie (Chitose – Yae – Koto) à être un minimum réaliste sur leur métier. Petit coucou pour le nouveau manager de Chitose qui aura appris à la gérer et qui, contrairement à ce que je pensais, devrais grandement l’aidé à progresser.
Le titre de la série dans l'opening pour le dernier épisode. Remarquez que toutes les filles brillent et sont mises en avant. Sauf la petite Nanami mais elle a encore le temps, elle
Finalement, Girlish Number se paye même le luxe d’avoir un petit côté Shirobako. Pourquoi ? Parce que la série montre la réalité de l’industrie, de sa propre industrie (rappel qu’on a là des seiyuus qui doublent des…seiyuus) et ce avec un ton plein de réalisme. Et contrairement à ce que le ton pourrait laisser croire, Girlish Number ne fait pas du tout dans le pessimisme. Même bien au contraire. Je prends pour preuve l’auteur du LN (enfin celui de la série, pas celui de Girlish Number. Enfin l’auteur fictif. On se comprend. Je crois.) qui, suite au discours de Chitose, dit à son éditeur qu’il souhaite écrire, et ce même s’il est conscient d’être qu’un auteur de LN parmi d’autres, complètement remplaçable, il veut continuer à écrire.
Un message plein de passion tout ça. Si c’est pas beau.
EDIT : J'avais oublié de mettre à jour la note, c'est désormais chose faite avec un très bon 8/10. Largement mérité puisque la série sait très bien être à la fois drôle et profonde à la fois.
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