10:59 am
22 décembre 2015
∼ Sangatsu no Lion ∼
Genre : Tranche de vie
Note Technique :
Character design :
Là encore un style assez marqué par rapport à la norme actuelle, notamment les personnage féminins avec leur visage chaleureux
Backgrounds :
Visuellement le point fort de l’anime avec une vraie ambiance visuelle qui apporte un plus au titre.
Animation :
Comme il s’agit d’un titre à la fois calme et relativement statique, dur de se démarquer en bien ou en mal sur ce point là pour le moment.
Histoire :
Ici c’est le retour de l’archétype du héros génie tourmenté et isolé, un peu à la manière d’Arime Kosei dans SHigatsu wa Kimi no Uso.
Rei Kiriyama est un lycéen de dix-sept ans, joueur de Shogi depuis son enfance et très doué dans ce domaine. Son niveau actuel est suffisamment élevé pour qu’il soit entrée dans la catégorie des professionnel et ainsi toucher une rente confortable chaque mois qui lui permet malgré son âge de vivre seul dans son propre appartement. On pourrait croire que c’est une bonne nouvelle, mais dans les faits il ne s’agit que d’une forme de fuite pour lui qui a perdu ses parents il y a longtemps... Fuite envers sa famille adoptive avec laquelle il semble avoir une relation compliquée, fuite aussi vis à vis du milieu scolaire où il n’arrive pas vraiment à communiquer avec les autres, restant en solitaire dans son coin.
En somme on a affaire à un garçon dépressif et inexpressif qui semble avoir annihiler tout sentiments en lui pour uniquement laisser ce côté froid et méthodique détruire ses adversaires au Shogi. Il va cependant faire par hasard la connaissance de la famille Kawamoto, composée de trois sœurs visant dans une modeste maison et prénommées Akari, Hinata et Momo. Les trois filles qui n’ont plus que leur grand-père comme famille proche, et qui ont des difficultés à boucler leur fin de mois, n’en accueillent néanmoins pas cet étranger taciturne avec bienveillance.
Malgré ses réflexes qui le poussent à rester éloigné des trois sœurs, il finit par leur rendre visite régulièrement et cherche même à la aider. Au final il s’agit d’un titre assez psychologique qui traite de l’évolution de Rei et de son possible épanouissement malgré ses soucis, au travers à la fois de cette nouvelle relation humaine mais aussi au travers de sa carrière de joueur de Shogi professionnel.
Épisodes disponibles : 24/33(?) pour le moment chez Wakanim (abonnés uniquement).
Intérêt Global (note provisoire) :
+1 voire +2 si vous aimez les titres et les ambiances émotionnellement complexes, fuyez si vous cherchez de l’action ou du sensationnel.
Vous pouvez utiliser ce post pour nous livrer vos impressions sur la série, discuter du Plot, etc. Si vous avez peur de spoiler les gens, n'Hésitez pas à vous servir de l'option Spoiler disponible dans les outils.
18:15 pm
22 décembre 2015
Aujourd’hui : le début d’une review assez improbable pour moi avec ce Sangatsu no Lion. Improbable parce que dans la longue liste des studios d’animation japonais, je n’ai souvent qu’assez peu d’intérêt ces dernières années pour les travaux du studio Shaft (en dehors de Madoka), un peu à la manière de Kyoto Animation. Attention je ne critique aucunement leur travail, juste que les thématiques et les titres abordés sont bien souvent éloigné de mes centres d’intérêts.
Mais bon là on me vend un anime tranche de vie avec une jolie ambiance visuelle, un personnage tourmenté et solitaire, du Shogi et le tout avec un opening et un ending de Bump of Chicken, ce groupe que j’aimais déjà beaucoup pour son opening de Kekkai Sensen et celui de Tales of the Abyss. Sangatsu no Lion est donc l’adaptation du manga du même nom dessiné par Chica Umino, aussi connue pour Honey and Clover.
Déjà commençons par un bref rappel : le Shogi c’est quoi ? C’est un jeu de plateau japonais qui appartient à la même famille que les échecs en occident, ce type de jeu ayant évolué différemment en fonction de sa diffusion dans différentes cultures. Le jeu se déroule sur une aire de 81 case (9x9), avec trois lignes pour chaque camp au départ de chaque côté du jeu. On retrouve différentes pièces avec leur propres règles et déplacements, certaines totalement similaires à celles des échecs (Roi, Tour et Fou), certaines partiellement (Pion et Cavalier) et d’autres totalement inédites (Lancier, Généraux d’or et d’argent). Le but est et de prendre le Roi (ou Général de Jade en fonction de votre camp) adverse, la grande différence avec notre version du jeu étant la possibilité de réutiliser les pièces capturées à l’adversaire en les « parachutant »sur le terrain. Cette dernière particularité fait que dans le fonctionnement les deux jeux n’ont au final que peu de similitude dans leur déroulement.
Le déroulement de l’anime se fait par chapitre (dont je suppose qu’ils suivent les chapitre du manga d’origine mais comme je l’ai jamais lu) au rythme de deux par épisodes pour le moment ce qui permet de varier les situations et d’une certaine façon arriver à maintenir l’attention d’un titre dont le rythme est forcément lent de par la nature de l’œuvre.
Dans ces trois épisodes on commence à peine à lever le voile sur la vie de Rei, on y découvre son train-train quotidien, solitaire, banal et inintéressant. On le voit se rendre à l’association de Shogi à laquelle il appartient et faire preuve de toute sa maitrise tactique, même lorsqu’il est opposé à son rival auto-proclamé.
On découvre aussi la famille Kawamoto avec les trois filles dont l’ainée doit d’occuper et subvenir à leur besoin, ainsi qu’à leur grand-père. L’épisode de la rencontre entre ces trois-là et notre héros est d’ailleurs assez originale :
L’ainée Akari est en effet hôtesse dans un bar du coin, et un jour Rei venu avec d’autres joueurs, se retrouve tellement ivre qu’il est incapable de rentrer chez lui et traine devant l’établissement. Personne n’a fait le moindre geste pour l’aider et lorsqu’elle finit son travail, Akari décide de le ramener chez elle tant bien que mal, s’occupant de lui jusqu’à ce qu’il se remette. Il va alors être rapidement adopté par les deux jeunes sœurs et c’est ainsi que commence leur histoire commune.
Globalement l’ambiance du titre est assez triste, triste par le caractère du personnage principal, triste par la situation familiale des différents personnages, voire médicale pour certains. La famille Kawamoto agit comme un îlot de chaleur dans cette froideur, chaleur dont Rei ne sait pas s’il vaut mieux pour lui la fuir ou la rechercher.
Même si globalement le titre est plutôt triste, on trouve quand même de nombreux passage comique dans ces trois épisodes :
Comme ce moment où le prof principal de Rei se rend compte en plein discussion moralisatrice qu’il gagne moins à la fin du mois que son élève.
Sinon techniquement c’est plutôt vraiment joli, avec à la fois un character-design chaleureux et des décors possédant une vraie identité. La musique quant à elle se fond bien dans l’ambiance et chose rare on trouve même une chanson en français dans le premier épisode.
En bref, un titre qui me plait beaucoup pour le moment même s’il est encore un peu tôt pour quelqu’un n’ayant pas lu le support original de savoir où l’intrigue va nous mener.
19:36 pm
22 décembre 2015
Et c’est le retour de la chronique de la déprime, parce que oui dans cet anime c’est un peu la réunion des gens qui ont une vie de merde et qui s’épaulent tant bien que mal pour essayer d’aller d’avant. Ça vaut aussi bien pour Rei que pour les Kawamoto que pour son rival de Shogi Nikaido.
On continue donc à en apprendre un peu plus sur tout ce petit monde, toujours au rythme de deux chapitres bien distincts par épisode, le tout porté par un visuel toujours aussi recherché dans des décors soignés, notamment cette vieille maison si chaleureuse qui héberge les trois sœurs et leurs chats un peu bizarres.
Dans cette série d’épisode une petite partie sera consacrée à la vie de lycéenne de la seconde sœur, Hina, qui fait son possible pour tenter d’intéresser un de ses camarades pour lequel elle nourrit des sentiments amoureux tout en tentant de continuer comme ses sœurs de sortir Rei de sa solitude et de sa mélancolie. Une chose est sûre : mignonne et volontaire, elle fait tout pour aller de l’avant.
Nikaido aussi participe à rompre la vie monotone de Rei même s’il passe son temps à se plaindre qu’il dérange.
Mais au final c’est bel est bien sur Rei qu’on en apprendra le plus dans cette série d’épisode, à la fois sur sa vie présente, sur ses perspectives d’avenir que sur son passé sombre. Famille naturelle et adoptive, école et Shogi sont comme autant de fils qui entourent et enserrent l’adolescent qui vit presque dans un état de stase émotionnelle.
On apprend notamment dans un passage déchirant et émouvant que ses parents mais aussi sa petite sœur sont morts brutalement dans un accident. La scène des funérailles est particulièrement dure elle aussi avec des comportements révoltants et aucune empathie pour l’enfant orphelin, rappelant par certains aspects Usagi Drop…
C’est à cet instant que Rei va bâtir sa vie sur un mensonge et prétendre aimer le Shogi ce qui lui permet de fuir cette famille et de se faire adopter par l’ancien rival de son père qui est le seul à lui manifester de l’intérêt pour ses compétences dans le domaine. Mais la vie dans cette famille ne sera pas de tout repos et apportera son lot de blessures psychique à Rei….
Quant à la partie école, si Rei est autonome financièrement et n’est en ce sens pas obligé de venir en cours, on voit bien qu’il est parfaitement inadapté socialement à ce lieu…
Toutes ses difficultés ne l’ont pas empêché pour le moment de parvenir à gravir les échelons du milieu du Shogi…mais ne se dressent-elle pas devant lui désormais comme un mur infranchissable sur la route que tout le monde lui a déjà tracé vers la place de maitre ?
Juste pour conclure j’en profite pour rappeler que Kana a annoncé la sortie prochaine de cette excellente série dans son format d’origine dans sa collection Big Kana.
10:58 am
22 décembre 2015
C’est avec un peu de retard que la review de la déprime fait son retour, il faut bien avouer que la raison principale est ma difficulté à trouver l’inspiration à parler de ce titre que j’aime pourtant beaucoup. Habituellement je parle de titres plutôt rythmés dont je peux facilement discuter l’évolution, mais ici dans ce titre très psychologique de tranche de vie c’est moins évident.
Le trio d’épisodes 7-8-9 se découpe comme à son habitude selon tout un tas de petits chapitres, qu’on peut néanmoins séparer en deux grands thèmes sachant que le second continue sur l’épisode 10 d’une certaine façon.
Dans un premier temps, on trouve plutôt une configuration positive avec la présence de Rei qui permet un certain rapprochement entre Hina et le garçon dont elle est amoureuse. Ce dernier, joueur de base-ball, voit en effet en Rei un modèle de dévouement et d’abnégation à sa discipline et cherche en quelque sorte à s’en inspirer ce qui provoque une certaine confusion chez notre asocial de service.
Entre alors en scène Nikaido pour une prestation mémorable de commentateur puit plus tard en professeur de shogi pour les deux plus jeunes filles Kawamoto.
Contrairement à Rei, il s’avère être un enseignant doué et patient, étant même allé jusqu’à dessiné un livre d’apprentissage avec des chats qui donnent lieu régulièrement à de passages musicaux dans l’anime pour nous rappeler les mouvements de pièces de Shogi notamment.
Tout ce passage est donc à la fois léger, drôle et plutôt instructif...jusqu’à l’arrivée de Kyoko, la sœur adoptive de Rei, celle dont on a déjà vu que leur relation était conflictuelle et empreinte de jalousie. Elle décide de s’incruster chez lui un soir malgré les réticences de ce dernier qui semble néanmoins se faire sincèrement du souci pour elle et notamment pour ses fréquentations.
Elle, de son côté ne semble rechercher qu’une chose : déstabiliser Rei en cherchant chaque occasion possible pour faire surgir la culpabilité chez lui, qu’il s’agisse de parler de leur famille, ou même des adversaires du garçon et des conséquences que ses victoires ont sur eux. Malgré son sourire de façade et sa voix douce, il est évident que Kyoko est encore plus emplie de noirceur en elle que Rei ce qui en fera un personnage de plus en plus important au fil du temps je pense.
Malgré ce contexte difficile, Rei se présente à son match suivant contre le vieux Matsunaga ce qui donne lieu à tout un tas de situation comique allant de l’avant-match à l’après-match dans un bar-restaurant.
Alors qu’on atteint bientôt la mi-saison c’est toujours avec plaisir qu’on suit Rei tenter de trouver sa voie dans une vie semée d’embuches partagé qu’il est entre son lourd passé et ses amis qui veulent l’aider à tourner la page. Le travail du studio Shaft par son style graphique, ses couleurs et ses nombreuses phases volontairement humoristiques contribuent grandement à donner le supplément d’âme permettant de passer d’un bon titre à un très bon titre.
14:39 pm
28 septembre 2016
Une info que je cherchais depuis quelques temps sur cet anime, à savoir qui chantait en français dans l'épisode 1 : c'est une certaine Solita, avec une chanson composée par Bonjour Suzuki (Yurikuma Arashi, Space Patrol Luluco, Kumamiko), que les fans de Nodame Cantabile connaissent probablement car elle interprète aussi une chanson française dans la série.
Trivia bonus : Solita est la fille de la compositrice-interprète Française Clémentine, connue chez les otakus pour un album de reprises de génériques d'animes en français (je conseille particulièrement Space Battleship Yamato pour le dépaysement) et pour avoir récemment interprété le générique de fin de Kizumonogatari II.
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lololeboiteux14:44 pm
22 décembre 2015
Ça y est, on a enfin atteint la moitié de Sangatsu no Deprime, c’est donc l’heure de la quatrième partie de la review. Comme d’habitude avec le découpage de ce titre on a donc affaire à trois épisodes successifs bien distincts (mais qui se suivent bien chronologiquement et dans les faits, je le rappelle au cas où).
On est désormais en plein hiver alors que Noel approche (vu le titre de l’anime, la fin sera probablement...en mars ?) et le dixième épisode est à nouveau centré autour de la culpabilité que cherche à mettre Kyoko sur les épaules de Rei. Elle vient à nouveau le perturber en lui racontant les problèmes de son futur adversaire, un homme en instance de divorce à qui on va retirer sa fille avec qui il passe son dernier Noel. On voit au passage lors d’un flash-back une des nombreuses scènes qui ont contribué à créer ce mur entre Kyoko et Rei, une accumulation de jalousie envers cette pièce rapportée à la famille mais aussi de négligence et de favoritisme de la part de leur père.
Le match est à nouveau assez tendu car Rei se laisse distraire par ses émotions.
Après cet épisode déprimant, on enchaîne comme souvent sur un onzième bien plus chaleureux. Rei est malade, alité et incapable de se débrouiller dans son appartement trop vide et trop grand pour lui...c’est alors que toute la famille Kawamoto débarque en mode commando et l’embarque manu-militari, direction le médecin. Une fois examiné il est amené dans la petite maison chaleureuse qu’il semble à la fois aimer et détester.
En effet s’il s’y sent bien, elle ne fait que rendre encore plus cruel sa solitude au quotidien d’une certaine façon. Il passe au final la nouvelle année chez les Kawamoto avec les filles aux petits soins pour lui, tout le monde le traitant comme un membre de la famille, même le grand-père et la tante des filles.
Il daigne au passage donner enfin de ses nouvelles à son père adoptif qui se faisait pas mal de souci pour lui. Vous l’aurez compris, l’adjectif de cet épisode est « chaleureux » et le travail visuel du staff sur ce titre est très fort pour nous faire ressentir cette chaleur...comme il arrive à nous faire ressentir visuellement la froideur de la solitude et de la tristesse à d’autres moments.
L’épisode douze voit l’arrivée d’un nouveau opening que j’ai trouvé bof pour le moment (à voir, ça m’arrive d’avoir des titres que j’aime sur la longueur mais je n’y crois pas trop). Dans cet épisode on voit surtout Rei se secouer pour se remettre en bonne condition morale pour ses matchs, il a déjà trop perdu pour espérer être promu cette saison, il décide alors de se donner à fond lors du second tournoi le plus important de l’année après celui décernant le titre de Meijin (le titre le plus prestigieux de la discipline) *. Ce tournoi, ici intitulé tournoi du Lion est annoncé comme étant un tournoi très important sponsorisé par un grand média, il s’agit donc de la NHK Cup, compétition qui se caractérise par des prix attractifs mais aussi par la durée de ses parties se voulant courtes contrairement aux autres tournois **. L’épisode tourne majoritairement autour d’une partie qu’il joue côté à côte avec Smith qui piège habilement son adversaire (non en vrai l’autre c’est un débile qui s’est vu trop beau surtout...).
Après le match Rei croise Goto, l’homme avec qui Kyoko semble avoir une relation complexe, et ce dernier le provoque en disant du mal de cette dernière, nous permettant pour la première fois de voir notre héros dans une fureur noire. Il faut toute la force de Smith pour le contenir et après un intermède pêche avec le président de la fédération, on se rend compte que cet accrochage n’a fait que renforcer la volonté de Rei de gagner mais aussi que malgré son attitude, il reste attaché à sa sœur d’adoption.
Finalement je pensais n’avoir rien à raconter sur cette update mais je me rends compte que j’en ai déjà bien assez fait. A dans trois semaines.
*En cherchant un peu, il semble qu’il existe au total sept titres décernés lors de tournois dans le domaine du Shogi professionnel, Meijin, Ryu-Oh, Kisei, Oi, Oza, Kioh et Osho. Les deux premiers étant les plus prestigieux.
** La durée moyenne des parties semble être de 1h30 pour la NHK Cup là où d’autres partie de tournoi peuvent s’étaler sur deux jours entiers. On pourrait faire le parallèle avec une discipline que je connais mieux : les échecs, où on peut trouver différents formats de matchs et même de ranking officiels. Il existe ainsi des parties où chaque joueur dispose de 5 min (Blitz), 20 min (partie rapide), 1-2-3h (partie longues). Néanmoins le système de décompte de temps est nettement plus complexe au Shogi où l’on dispose d’un temps total qui vient s’ajouter à un temps par coup joué ce qui explique entre autres que le temps et la notation de la partie est effectuée par une tierce personne.
15:39 pm
22 décembre 2015
Elle est toujours en retard cette review c’est terrible, mais c’est définitivement plus compliqué de parler régulièrement d’un titre basé sur l’évolution psychologique d’un personnage que sur un anime d’action ou de complots.
Après un épisode 12 sous tension entre le terrible Goto et Rei, on commence par découvrir le quotidien de Smith, le joueur plutôt proche de Rei et qui doit affronter justement Goto au prochain tour du tournoi. S’il est vexé que Rei n’imagine pas qu’il puisse gagner, en son for intérieur il sait que ce match sera presque impossible à gagner pour lui.
Et dans les fait cela va se vérifier, Goto va finalement remporter la victoire sans se retrouver vraiment en danger. Smith est un peu abattu mais se reprend rapidement et se remet au travail en prévision de la prochaine fois.
C’est alors au tour de Rei d’affronter son adversaire du jour : le redoutable Shimada Kei, homme plutôt discret mais habitué des derniers carrés. Malgré les efforts de Rei, ce dernier va prendre l’ascendant sur lui assez rapidement et ne jamais le perdre jusqu’à acculer son jeune adversaire et le contraindre à reconnaitre sa défaite. L’analyse post-match sera un choc pour Rei lorsqu’il se rendra compte qu’il s’est fait dominer très rapidement sans avoir la moindre chance de se sortir du terrible piège.
Cette défaite est un nouveau coup au moral pour Rei qui va sombrer dans la dépression au point d’en être malade physiquement à force d’être resté couché sans bouger dans son lit. Son professeur principal tente alors de lui remonter le moral lors de son retour à l’école et lui dit franchement qu’il ferait mieux d’arrêter de vivre seul, considérant que le cumul Shogi, école et charges de la vie quotidienne sont trop lourde pour lui…mais Rei ne cède pas et au début de l’épisode 15 on a même droit à un flash-back sur le moment où il a pris la décision de quitter son foyer.
En effet dans se flash-back on revient une nouvelle fois sur le problème central qui taraude l’adolescent : sa relation avec sa sœur adoptive Kyoko. La fragilité émotionnelle et affective de la jeune femme et à nouveau mis en avant cherchant par là à expliquer son attitude détestable et sa relation incompréhensible avec Goto. Si le vrai responsable de tout ceci est plutôt le père des deux jeunes via son attitude distante envers sa fille fragile psychologiquement, c’est au final Rei qui cherche à endosser toute la culpabilité de la situation et c’est pour tenter de la soulager qu’il a pris la décision de fuir.
Ensuite on revient rapidement au tournoi avec la finale de cette phase entre Goto et Shimada qui se joue en deux manches gagnantes. La tension est à son comble et les deux hommes se détestent cordialement. Le premier match tourne rapidement à l’avantage de Goto qui parade alors à la sortie, bientôt rejoint par Kyoko…mais le second match va tourner à l’avantage de Shimada et cette fois Goto fou de rage plante la jeune femme sur place. La tension est à son comble avant le match décisif entre les deux hommes.
Alors que pendant ce temps le pauvre Rei apprend qu’il a déjà dépassé le quota d’absence maximum et donc qu’il ne pourra valider son année de lycée…
Une fois de plus cette série de trois épisodes nous montre un Rei constamment au bord du gouffre dès qu’il reste éloigné de la famille Kawamoto, un Rei en morceaux qui malgré tout continue de se préoccuper de Kyoko qui est au final dans un état pire que lui… Arriveront-ils à se réconcilier et à trouver la paix ? On l’espère pour eux.
Ganbare Rei.
18:52 pm
22 décembre 2015
Et une nouvelle update de la review Sangatsu no Lion, une ! Mine de rien la situation de notre héros commence à se décanter petit à petit comme nous allons le voir, surtout quand on compare sa situation à celle du départ, il est désormais plutôt bien entouré même s’il n’a pas été encore capable de faire face à tous ses démons.
L’épisode 16 commence logiquement là où on s’est quitté à la fin du 15 : au lycée, où le sympathique professeur de Rei tente tant bien que mal de lui éviter le redoublement. Un des problèmes qui fait surface et son absence totale aux travaux pratique et c’est pour résoudre ce problème qu’il le présente à un groupe un peu étrange mais sympathique d’élève passionné de chimie qui sont justement en pleine réaction de saponification. L’intégration de Rei va se révéler plus aisée que prévue grâce à sa contribution décisive au projet du groupe, contribution pourtant totalement involontaire.
Ce problème résolu, on retrouve Rei qui tente d’assister à la manche finale du duel entre Shimada et Goto, mais il arrive trop tard.
S’il craint un temps que Goto ait gagné la partie, il s’avère que c’est bien Shimada qui ira défier le Meijin, tenant du titre, pour la finale du tournoi du Lion. Le pauvre homme est complètement rincé par le duel à mort qu’il a livré contre son rival mais c’est à ce moment-là que Rei va accepter de rejoindre l’atelier de Shimada, atelier auquel participe Nikaido. Un atelier est un petit groupe de joueurs de Shogi qui se rassemblent régulièrement pour s’entrainer et s’améliorer, en opposition avec le style solitaire de Rei jusqu’alors. Pendant tout ce temps c’est bien Hina qui ronge son frein alors que Rei ne se montre toujours pas du côté de la maison Kawamoto…
Le premier match du duel entre Shimada et le meilleur joueur de Shogi du monde a lieu dans un hôtel où tout le gratin est réuni ainsi que les journalistes (chaque match se joue dans un lieu différent, le match étant en quatre manches gagnantes, il peut y avoir 7 matchs, Shimada souhaiterait d’ailleurs jouer sur ses terres natales ce qui est prévu pour le sixième match visiblement, ce qui l’obligerait à en gagner au moins deux). Rei et Nikaido sont bien sûr présents et à cette occasion notre héros croise son père d’adoption qui confirme ses soupçons sur les mensonges de sa fille pour qui il se fait visiblement beaucoup de souci…à raison dira-t-on.
Suite à ça il prend des mesures notamment financières contre Kyoko pour tenter de la forcer à rentrer à la maison, mais cette dernière commence par s’en prendre à Rei, le tout sous les yeux des trois sœurs un peu effrayées par l’intensité de la dispute.
Comme le Shogi est omniprésent dans cette série d’épisodes, c’est bientôt le retour des entrainements alors que Shimada commence par concéder deux défaites dans le match final. Ces matchs d’entrainement sont l’occasion régulière de divers délires visuels et/ou parodique plutôt sympathique au demeurant.
La série d’épisode se termine avec la visite de Momo et Hina chez Rei où cette dernière veut absolument savoir qui est Kyoko, craignant visiblement d’avoir une rivale…c’est donc avec beaucoup de soulagement qu’elle informe Akari lors de son retour qu’il ne s’agit QUE de sa sœur. Si cela rassure la collégienne, l’ainée des sœurs est quant à elle plus soucieuse suite à ça, comprenant alors la raison de l’attitude de Rei vis-à-vis de sa famille.
Comme je le disais au départ on voit qu’entre les trois sœurs, le professeur et son atelier de Shogi, Rei n’est plus vraiment seul même s’il est toujours un peu fragile. Il commence d’ailleurs à faire face à plusieurs problèmes comme parler à son père, même si au final le problème central que constitue Kyoko n’est pour le moment toujours pas en voie de se résoudre. Espérons pour lui et surtout pour elle, qu’ils parviendront à apporter un peu de joie dans ce cœur de glace…
21:04 pm
22 décembre 2015
Aujourd’hui est un triste jour, c’est en effet ma dernière update de ce très bel anime complètement sous-estimé qu’est Sangatsu no Lion.
On arrive désormais à la toute fin du tournoi du Lion alors que Shimada a déjà trois défaites au compteur. Alors que le potentiel ultime match se prépare, Rei en apprend plus sur le passé de son nouvel ami et mentor. Enfant isolé dans la campagne profonde, il s’est finalement donné à fond pendant de longues années pour atteindre le haut du panier du monde du Shogi, ne reculant devant aucun sacrifice sans pour autant atteindre le sommet qu’il aimerait tant offrir à ses nombreux supporters.
Comme il est toujours en mauvaise santé pour ce match, Rei l’accompagne à Kyoto pour le soulager d’une partie du stress du voyage. Sur place il retrouve notamment Smith avec qui il partage une chambre et va même se retrouver embarqué dans le rôle de commentateur du match suite à un jeu de chaise musicale consécutif à une vilaine grippe. A cause de ça il rencontre une autre sommité du milieu du Shogi qui se trouve être quelqu’un doté d’un très mauvais caractère et d’opinion très tranchée qui mettent Rei en difficulté, lui qui doute de lui-même en permanence.
Finalement alors que Shimada semble acculé, Rei trouve un coup magistral qui donnerait la victoire à son ami, mais malheureusement ce dernier ne s’en est pas rendu compte à l’inverse de Soya et il déclare forfait. Ainsi se termine le tournoi du Lion, avec au final pas mal de regrets pour Rei et Shimada même si ce dernier sait qu’il a tout donné.
On retrouve rapidement nos deux compères en compagnie de Nikaido pour se rendre à un festival de la région natale du perdant de la finale. Cette bonne ambiance et le soutien de la population vont l’aider à se remettre d’aplomb alors que cette étape est là aussi pour permettre à Rei de faire un nouveau pas dans l’acceptation de son rôle dans le monde du Shogi : le fait de voir l’implication et le soutien réciproque entre le maitre et tout une région et son village natal, il voit enfin qu’il est possible de suivre un autre chemin que la solitude. Ce passage comporte aussi un match de Shogi avec des pièces humaines auquel participe Nikaido (c’est plutôt sympa mais ça doit être assez chiant en vrai). Il se termine par le retour de Rei chez lui et sa visite chez les Kawamoto à qui il ramène plein de souvenirs et autres denrées de son voyage.
Du côté des filles d’ailleurs, on assiste à tout un passage sur l’entreprise familiale de gâteaux traditionnels tenus par le grand-père. Le but est de trouver un nouveau concept à vendre et on a donc une longue discussion décousue entre le grand-père, Hina et Akari. C’est finalement la lycéenne qui va trouver un excellent concept qui va plaire à tout le monde et lui donner au passage l’envie de se consacrer un peu plus à cette passion naissante.
Dans ce passage on assiste aussi à la grande faiblesse des deux filles face aux sucreries diverses et variées pour le plus grand malheur de leur porte-monnaie déjà bien plat.
Le dernier thème de cette saison sera donc le début d’une nouvelle année scolaire pour notre héros et on peut dire qu’elle ne commence pas pour le mieux. Rapidement entre rumeurs et timidité, il se retrouve à nouveau mis de côté et seul et va s’isoler comme à son habitude… Mais son ancien prof va prendre les choses en main pour changer ça.
Entrant en résonnance avec l’ouverture timide mais réelle du caractère de Rei depuis le début de la saison, il va proposer de créer un club de Shogi. Devant le manque de recrues potentielles, c’est finalement du club des fous de la chimie que va venir la solution. En cumulant chimie et Shogi, ils atteignent le seuil nécessaire pour créer un club ce qui convient finalement à tout le monde.
Rei semble désormais de plus en plus loin de son passé digne de Rémi sans famille, seul, rejeté par ses camarades et orphelin de ses parents. On peut dire qu’il est vraiment dans la bonne direction et on est curieux de voir comment l’ensemble évoluera. Comment évoluerons les sentiments de Hina ? La relation entre Rei et Kyoko ? A la fin de ces 22 épisodes, on a finalement adapté que 4-5 tomes du manga qui en comporte 12…mais, parce qu’il y a une bonne nouvelle à la fin de cette review : la seconde saison arrive dès cet automne malgré un contexte commercial difficile pour le titre on dira.
En attendant cette suite dont j’essayerais de parler ici-même si mon emploi du temps me le permet, je tiens à souligner une dernière fois l’excellent travail de mise en scène et visuel réalisé du premier au dernier épisode par le studio Shaft donnant une patte unique à ça très beau titre dont je recommande aussi la lecture du manga sorti récemment chez Kana.
22:02 pm
22 décembre 2015
14:58 pm
22 décembre 2015
Et oui Incroyable, on ne l’attendait plus mais elle est belle est bien là : la review de la seconde saison de Sangatsu no Lion, l’incroyable manga à succès d’Umino Chica (enfin au Japon tout du moins). Cette fois pas de Bump of Chicken à l’opening mais un titre toutefois sympathique chanté par YUKI qui avait déjà officiée sur le second opening de la première saison alors que l’ending est quant à lui exécuté par Brian the Sun, déjà à l’œuvre sur la première saison de My Héro Academia.
A noter que la série fait toujours partie des titres disponibles seulement aux abonnés Wakanim et ne bénéficie d’aucune forme de gratuité qui peut exister sur d’autres titres.
Comme il s’agit dans les faits d’une suite (après une pause prévue dans le calendrier du studio) et non d’une « vraie » seconde saison, on reprend rapidement là où on s’était arrêté à la fin de l’hiver après un très bref résumé.
Le titre est toujours découpé de façon très fidèle au manga, indiquant au passage chaque changement de chapitre avec le titre et le numéro correspondant. Le premier de cette nouvelle phase de diffusion est donc consacré au nouveau club de Rei, qui grâce à son ancien prof principal a intégré un club de chimiste pour en faire un club hybride chimie-shogi. On a donc deux passages consacrés à sa bonne intégration dans le club, d’abord dans un passage consacré au shogi où il tient lieu de professeur alors que dans un second temps c’est lui qui joue le rôle d’élevé dans une expérience de chimie basique : par ce biais on voit tout le chemin parcouru durant la première saison par cet élève en situation d’exclusion et de dépression et qui s’intègre désormais de plus en plus dans un vie en adéquation avec son âge, on le voit même s’amuser, chose inconcevable vint épisodes en arrière et ce malgré les difficulté qu’il éprouve encore à mettre des mots sur ses sentiments.
L’autre grand évènement en trame de fond de ce début de saison est le grand match pour le titre de Meijin où Soya, le tenant du titre, est défié par Kumakura Kengo qui se retrouve challenger pour la quatrième fois. Match qui se soldera par une victoire difficile mais sans appel du tenant du titre une nouvelle fois.
C’est pendant ce match que commence une nouvelle phase de rivalité entre Rei et Harunobu : les deux sont en effet engagés sur le tournoi des nouveaux, tournoi regroupant les moins de 26 ans inférieurs au 5ème dan. Hors Harunobu veut absolument jouer contre Rei en match officiel mais se retrouve dans l’autre moitié du tableau ce qui signifie qu’ils ne peuvent s’affronter qu’à la condition d’atteindre la finale tous les deux.
C’est aussi pendant ce match que va arriver un passage important qui va grandement changer le regard du spectateur sur un des personnages antagonistes de la série : le dur et froid Goto. Dans un premier temps on va le voir prendre la défense de Shimada face aux critiques essuyés par celui-ci, même s’il est toujours aussi cassant et froid, il met clairement en avant sa conviction qu’il reviendra plus fort qu’avant de cette épreuve difficile de perdre une finale. Même Rei en vient à douter de son opinion face à cet homme désagréable qu’il a accusé de pas mal de choses notamment vis-à-vis de sa sœur d’adoption.
C’est d’ailleurs sur ce point qu’on a rapidement des nouvelles informations et on se rend compte rapidement que tout ce qui nous a été sous-entendu jusqu’alors est loin de la réalité et que Goto est un homme épuisé, profondément attaché à sa femme et marqué par la maladie de cette dernière et qui n’a pas d’autre sentiments pour Kyoko que de la reconnaissance pour son aide précieuse par moment ainsi qu’un peu d’agacement face à ses vaines avances. Au final comme tous les personnages de cette série, il apparait comme très humain et marqué par les épreuves ce qui, pour ma part, m’a fait ressentir pas mal d’empathie pour lui.
Après quelques rapides passages transitoires portant à la fois sur le passé complexe de Rei et les recherches culinaires de la famille Kawamoto, s’ouvre alors un autre passage important de ce début de saison : un passage sur le harcèlement scolaire. En effet Hina se retrouve confronté à la détresse d’une de ses amies victimes de ce fléau qui chaque année brise des enfants et adolescents partout dans le monde. Hina volontaire tente d’aider son amie mais le seul résultat final est le départ de son amie et le report du harcèlement sur sa personne dans l’indifférence du corps enseignant et dans la peur des autres élèves.
Comme pour Silent Voice en son temps, le titre est d’ailleurs partenaire d’une compagne contre le harcèlement au Japon, un pays très touché par ce phénomène comme on le voit de plus en plus au travers de l’animation et des mangas d’ailleurs, vous pouvez aussi jeter un coup d’œil à ce sujet à l’article intéressant de L’Opale de Feu . Ce passage, outre dénoncer cet état de fait, va donner lieu à deux scènes très fortes : d’une part le discours du grand-père Kawamoto qui va dire à quel point il est fier de Hina par rapport au fait qu’elle s’est impliquée pour aider son amie là où les autres détournaient tous le regard, et d’autre part pour la première fois on va assister à un renversement de situation entre Rei et Hina. En effet, cette dernière était un soutient récurent de l’adolescent devant ses difficultés, et cette fois c’est bel est bien lui qui tente de la réconforter et cherche à lui venir en aide, un autre signe fort de son évolution lente mais réelle dans ses interactions sociales.
Voilà qui met fin à ce premier passage de la seconde saison, c’est avec un grand plaisir que j’ai retrouvé cette série que je suis aussi en manga. Sous ses airs paisibles, le titre continue de traiter avec justesse et émotions des thèmes propres aux difficultés du quotidien, le tout magnifié par un style graphique toujours aussi varié que remarquable, sachant s’adapter à toutes les situations avec maestria. Comme je le mentionnais récemment sur twitter, je trouve que cette année fut riche en titre visuellement différents sur pleins de niveau et ce malgré les éternelles cassandres du « c’était mieux avant ». Pour ces titres je pense notamment donc à Sangatsu no Lion, mais aussi à l’Ere des Cristaux, Les Enfants de la Baleine, Made in Abyss, Girls Last Tour, Acca, Tsuki ga Kirei, Shingeki no Kyojin et quelques autres.
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